Le Japon a, à travers le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), alloué au Burkina Faso, une enveloppe de 1,5 milliard de francs CFA, en vue de contribuer à la consolidation de l’Etat de droit et faciliter l’accès à la justice aux personnes démunies, a-t-on appris samedi auprès du ministère de la Justice.
Ce don s'inscrit dans le projet ‘'Appui à la consolidation de l'Etat de droit et à l'accès des pauvres à la justice au Burkina Faso'', que conduit le ministère de la Justice.
Pour l'ambassadeur du Japon au Burkina Faso, Masato Futaishi, ‘'l'Etat de droit et l'accès à la justice des personnes vulnérables constituent des piliers essentiels de la bonne gouvernance. Sans un accès à la justice, les pauvres sont dans l'incapacité de faire valoir leurs droits et de dénoncer les crimes, les abus ou autres violations dont ils sont victimes''.
La présente initiative s'inscrit parfaitement en droite ligne de la Politique nationale de justice (2010 -2019) qui vise, entre autres, la mise en œuvre d'un programme de renforcement des capacités des forces de sécurité et de défense en droits humains, l'amélioration de l'accès à la justice par les pauvres, le renforcement des capacités de la Commission nationale des Droits Humains (CNDH), le renforcement de la sécurité urbaine et la lutte contre la prolifération des armes légères.
‘'Consolider la justice, c'est renforcer l'Etat de droit et assurer la promotion et la protection des droits humains. Les mesures en faveur de la crédibilité de la justice s'orientent, d'une part, vers la restauration de la dignité de la justice dans tous les aspects, et d'autre part, vers l'amélioration de la qualité de ses services judiciaires. Bien appréciée, la justice sera acceptée par les justiciables'', explique le ministre burkinabè de la Justice, Dramane Yaméogo.