Le groupe bancaire panafricain Ecobank a entrepris de lever 400 millions de dollars pour renforcer son capital, a constaté vendredi au siège du groupe à Lomé, l'agence Xinhua.
Aux 29e assemblées générales du Groupe vendredi à Lomé, les actionnaires ont approuvé la décision dans ce sens.
Il s'agira de l'émission des obligations convertibles sur cinq ans qui interviendra au second semestre de l'exercice en cours et qui sera ouvert à tous les actionnaires existants.
Les fonds seront utilisés pour résoudre le problème des actifs compromis et pour optimiser les échéances du portefeuille de créances du groupe, soit 200 millions de dollars pour le remboursement du crédit relais à court terme.
Les 200 millions de dollars restant serviront à la restructuration volontaire du portefeuille de créances d'Ecobank transcontinental incorporation (ETI) qui prévoit de remplacer des emprunts couteux à court terme par des prêts d'une échéance de plus de cinq ans.
"Nous sommes ravis du fort intérêt que suscite l'émission auprès de nos actionnaires", a commenté le président du Groupe Ecobank, Emmanuel Ikazaboh.
Cela "justifie l'action énergique que nous avons prise pour résoudre le problème des actifs hérités, et prouve la confiance des actionnaires dans l'avenir d'Ecobank", a-t-il souligné.
En terme de performance financière, le groupe Ecobank a enregistré une baisse de revenu en 2016 mais se prévaut d'un produit net bancaire qui est "resté soutenu à deux milliards de dollars, malgré un contexte macroéconomique défavorable".
"Nous résolvons de manière proactive la question des prêts hérités, et nous avons récupéré deux millions au premier trimestre 2017", a expliqué Ade Ayeyemi, directeur général du groupe.
Créée à Lomé, au Togo, en 1988, Ecobank Transnational Incorporated (ETI) est la maison mère du groupe Ecobank qui est présent dans 33 pays africains. Fi