Une délégation de femmes burkinabé veut s’inspirer de l’expertise de leurs sœurs ivoiriennes en matière de fumage de poissons et de fonctionnement des plateformes utilisant les fours Fao-Thiaroye de transformation du poisson (FTT).
La directrice de la valorisation des produits halieutiques du Burkina Faso, Bado Kaboré Julienne a traduit cette volonté lors d’une visite, mercredi, auprès des femmes de la coopérative des mareyeuses et transformatrices des produits halieutiques d’Abidjan, sis à Abobodoumé (Abidjan).
Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’un projet de l’Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) visant à permettre aux femmes de bénéficier de façon plus égale des chaînes de valeur agro-alimentaires, sur la base d’innovations technologiques après capture.
La présidente de la coopérative, Dion Micheline, s’est dit heureuse de cette visite. « Cette initiative des femmes du Burkina Faso est salutaire, en ce sens qu’elle permettra d’échanger nos expériences tout en renforçant la collaboration pour une plus grande efficacité entre nos deux pays », s’est-elle réjouie, rappelant que le fumage demeure « le mode de conservation le plus pratiqué par les femmes ».
La délégation professionnelle des femmes burkinabé a félicité, par ailleurs, les femmes ivoiriennes tout en promettant d’adapter leurs fours « dafani » à celui des ivoiriennes.
« Nous avons été émerveillées des innovations technologiques et le travail que les ivoiriennes accomplissent dans le secteur halieutique. Nous aimerions tester cela chez nous. C’est pourquoi nous allons d’abord adapter notre four traditionnel dafani afin d’obtenir les résultats escomptés », a déclaré Bado Kaboré Julienne.
(AIP)
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