Ouagadougou- Les journaux burkinabè ont évoqué, ce mercredi, divers sujets dont la conférence de presse du Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC), sans oublier de revenir sur le verdict du Conseil constitutionnel à propos du dossier judiciaire des ministres du dernier gouvernement de Blaise Compaoré.
Le quotidien national Sidwaya consacre sa rubrique ‘’Mercure’’ à la décision du Conseil constitutionnel estimant qu’il s’agit d’un «revers judiciaire».
Le journal rappelle que le CC saisi pour juger de la régularité du procès sur le rôle du dernier gouvernement de Blaise Compaoré dans la répression de l’insurrection populaire d’octobre 2014, a estimé que «le fonctionnement de la Haute cour de justice pose problème ».
Et de poursuivre qu’en espèce, les sages ont donné raison aux avocats des accusés à propos des exceptions d’inconstitutionnalité portant sur les décisions de cette juridiction, qui ne peuvent faire l’objet ni d’appel, ni de pourvoi en cassation.
Pour sa part, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés arbore en première page: «Haute cour de justice: La +non-rétroactivité+ irrecevable pour la Conseil constitutionnel».
Le confrère a publié les photos des trois ministres du gouvernement de Luc Adolphe Tiao (Alain Edouard Traoré, Dramane Yaméogo et Moussa Ouattara), auteurs de la requête aux fins de déclaration d’inconstitutionnalité.
Le même journal affiche: «Moralisation de la vie publique : Appel à renverser la table du banquet de la correction», évoquant ainsi, la conférence de presse animée, hier mardi par le secrétariat permanent du Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC).
A ce sujet, Aujourd’hui au Faso, titre: «Corruption et malversations au Burkina : le REN-LAC plus que jamais préoccupé», là où Le Pays mentionne : «Le REN-LAC interpelle les autorités politiques et judiciaires».
Pour sa part, le journal Le Quotidien rapporte les propos du secrétaire exécutif du REN-LAC, Dr Claude Wetta qui a déclaré que «les gros poissons qui ont été épinglés dans les différents cas de malversations continuent de se pavaner, fiers de narguer le peuple».
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