Ouagadougou - La première session 2017 du Cadre de concertation provinciale du Kadiogo a eu lieu le vendredi 9 juin 2017, sous la présidence du Haut-commissaire Boureima Sawadogo et a porté sur la mise en œuvre et le suivi du Plan national de développement économique et social (PNDES).
Le Plan national de développement économique et social (PNDES) est le principal référentiel de développement du Burkina Faso pour la période 2016-2020. Pour le Haut-commissaire de la province du Kadiogo, Boureima Sawadogo, il est de bon ton que les acteurs de sa circonscription territoriale puissent s’approprier les contours de mise en œuvre et de suivi de ce plan. C’est pourquoi, il a réuni le vendredi 9 juin 2017 les membres du Cadre de concertation provinciale du Kadiogo autour des défis du PNDES. Boureima Sawadogo a rappelé que la vision du PNDES est de faire du "Burkina Faso, une nation démocratique, unie et solidaire, transformant la structure de son économie et réalisant une croissance forte et inclusive, au moyen de modes de consommation et de production durables". Il a aussi indiqué que le PNDES se décline en trois axes stratégiques qui sont : réformer les institutions et moderniser l'administration ; développer le capital humain et dynamiser les secteurs porteurs pour l'économie et les emplois. A sa suite, Boureima Ouédraogo de la Direction générale de l’économie et de la planification, a donné d’autres précisions. Selon l’économiste, le PNDES vise à réduire l’incidence de la pauvreté de 40,1% en 2015 à moins de 35% en 2020. Durant la même période le plan ambitionne de faire passer la part de l’industrie manufacturière dans le PIB, de 6,6% à 12%. Il vise également à créer annuellement, 50 mille emplois décents. Pour atteindre l’ensemble des objectifs, il faudra mobiliser 15395 milliards de FCFA dont des ressources propres de 9825 milliards de FCFA et 5570 milliards de FCFA en terme de besoin de financement. Boureima Ouédraogo a insisté sur le fait que les 18 000 milliards de FCFA annoncés lors de la conférence des bailleurs de fonds, ne représentaient à ce stade, que des promesses de financement. Le communicateur a aussi mentionné des risques liés à l’insécurité, aux troubles sociopolitiques et à la conjecture internationale. A la fin de la présentation, les membres du CCP ont posé de nombreuses questions de compréhension et d’éclaircissement, auxquels Boureima Ouédraogo, assisté du Haut-commissaire, ont donné des réponses satisfaisantes.
Albert Ilboudo