Le Premier ministre, Paul Kaba Thiéba et des membres de son gouvernement ont eu une rencontre de travail, le 9 juin 2017 à la primature, avec la représentation de la Banque mondiale au Burkina Faso autour des projets de développement que l’institution internationale développe dans le pays.
Le gouvernement burkinabè et la Banque mondiale ont revisité leur stratégie d’intervention et de collaboration, le 9 juin 2017 à la primature. Autour du Premier ministre, Paul Kaba Thiéba, les membres de son gouvernement et le représentant de la Banque mondiale au Burkina Faso, Cheick Kanté, ont passé en revue les projets financés par l’institution internationale au Burkina Faso. Ils ont aussi réfléchi à des voies et moyens pour surmonter les difficultés. « La Banque mondiale est un partenaire stratégique du Burkina Faso, c’est le portefeuille le plus important que nous avons au niveau de l’accompagnement dans la mise en œuvre du PNDES », a souligné la ministre de l’Economie, des Finances et du Développement, Rosine Coulibaly, à l’issue de la rencontre. De son avis, la réunion a été très importante en ce sens qu’elle a permis de noter des avancées notables et de relever les défis importants qui demeurent. A l’entendre, la Banque a pris de grands engagements au Burkina Faso et pour qu’ils se réalisent, il faudrait que le pays joue sa partition. C’est en ce sens que le Burkina Faso a adopté une nouvelle loi régissant le processus de passation des marchés publics qui a été très bien appréciée par la représentation de la Banque mondiale. « Ils ont considéré que le nouveau dispositif est de très bonne qualité et que dorénavant, ils vont utiliser les procédures nationales plutôt que celles de la Banque mondiale en ce qui concerne la commande publique », a confié Mme le ministre. Dans la mise en œuvre des projets et programmes, la passation des marchés est l’un des éléments les plus importants, a soutenu le représentant-résident de la Banque mondiale au Burkina Faso, Cheick Kanté. « Le Burkina s’est doté d’une loi assez innovante qui vise à accélérer la procédure de commande publique tout en garantissant la transparence et nous avons discuté des voies et moyens pour capitaliser cette loi, afin d’accélérer la mise en œuvre des projets », a-t-il ajouté. C’est cela qui va accélérer les décaissements pour que les populations commencent à voir le résultat de tout ce qui a été pris à Paris en décembre, a-t-il poursuivi. Parmi les projets dont la mise en œuvre rencontre des difficultés, figure le Projet d’infrastructures de transport de Donsin (PITD). Selon Cheick Kanté, ces difficultés peuvent être jugulées, puisque la rencontre avec Paul Kaba Thiéba a permis de faire des propositions de solutions qui rassurent quant à la capacité du gouvernement à gérer ce projet. « On espère que dans les trois prochains mois, on va commencer à voir un inversement dans la tendance », a-t-il confié.
- Fabé Mamadou
OUATTARA