La Banque mondiale vient d’octroyer au Burkina Faso un crédit supplémentaire de 48 milliards de francs CFA (soit environ 80 millions de dollars) en guise de soutien au secteur l’électricité, a-t-on appris vendredi, auprès du service de communication de l’institution bancaire
Selon cette source, le financement devrait permettre d’intensifier et d’optimiser l’impact du Projet d’appui au secteur de l’électricité (PASEL).
Et de préciser qu’il du deuxième financement additionnel permettra d’intégrer des ressources solaires à bas coût dans le mix énergétique du Burkina Faso et de renforcer le réseau.
Ce financement prévoit également de fournir une assistance technique aux opérateurs et acteurs du secteur pour renforcer leurs capacités.
Il est aussi prévu un conseil en transaction pour favoriser le développement de projets de producteurs indépendants d’électricité par le secteur privé.
La Banque mondiale est engagée à accompagner le gouvernement burkinabè qui ambitionne de couvrir 100 % des besoins en électricité en milieu urbain et 40% en milieu rural, en fournissant une électricité fiable et abordable d’ici 2025.
La stratégie du gouvernement burkinabè, notamment du ministère en charge de l’Energie, est de réduire la dépendance vis-à-vis des combustibles fossiles importés et coûteux.
Elle (la stratégie) vise à faire évoluer progressivement le mix de production vers les énergies renouvelables et les importations d’électricité à un coût abordable.
C’est dans cette dynamique que s’inscrit la centrale solaire en construction actuellement à Zagtouli, à la périphérie ouest de Ouagadougou, la capitale.
ALK/od/APA