Les quotidiens burkinabè exposent ce vendredi, à leurs unes, les réactions de l’opposition politique et du gouvernement, par conférences de presse interposées, animées la veille.
Les quotidiens privés Le Pays et Le Quotidien affichent en chœur ce titre: «Relecture du code électoral burkinabè: le CFOP exige son retrait pur et simple».
De son côté, le quotidien privé Aujourd’hui au Faso, titre: «Projet de code électoral au Burkina: L’opposition y voit une intention +malsaine+», précisant que deux principaux sujets étaient au centre des échanges, lors de la conférence de presse d’hier jeudi: le projet de code électoral et les menaces qui pèsent sur les opposants.
Selon le confrère, le Chef de file de l’opposition politique (CFOP), Zéphirin Diabré trouve que dans le projet de loi tel que présenté, «on sent très nettement une volonté de supprimer la CENI (Commission électorale nationale indépendante, Ndlr) dans son format actuel et de transférer ses prérogatives à l’administration».
A ce sujet, le quotidien national Sidwaya reprend à sa Une les propos du ministre en charge de l’Administration territoriale et de la décentralisation (MATD) Siméon Sawadogo qui a souligné que «le gouvernement n’a aucunement l’intention de supprimer la CENI».
Pour sa part, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso rapporte à sa Une les propos du CFOP, Zéphirin Diabré, qui a affirmé que «les filatures d’opposants se multiplient».
A lire l’article, M. Diabré et ses camarades ont, au cours de la conférence de presse qu’ils ont animée, hier jeudi à Ouagadougou, dénoncé «les filatures et les écoutes illégales d’opposants qui se seraient multipliées ces derniers temps».
Le même journal publie un communiqué du Service d’information du gouvernement (SIG) qui explique que le MATD a, dans une démarche participative, partagé avec les responsables des partis et formations politiques la version provisoire (document de travail) de l’avant-projet de code électoral à l’effet de recueillir leurs observations et amendements.
«Ce document, une fois finalisé, suivra toutes les étapes légales et obligatoires dans le processus d’élaboration de la loi au Burkina Faso», précise le communiqué.
ALK/cat/APA