Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Burkina Faso    Publicité
aOuaga.com NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

«Démarche bilan valorisation des compétences »: les acteurs mutualisent leurs expériences
Publié le vendredi 9 juin 2017  |  Sidwaya




L’ONG Eau Vive a organisé, le jeudi 8 juin 2017 à Ouagadougou, un atelier national d’échanges et d’immersion sur la «Démarche bilan valorisation des compétences et ses adaptations» (DBVAC), phase II.

Le Burkina Faso est l’un des pays où, les taux de scolarisation et d’alphabétisation sont encore des plus faibles, selon la chargée d’étude au secrétariat général du Ministère de l’Education nationale et de l’Alphabétisation (MENA), Mariam Ouédraogo. Elle a confié que, malgré quelques avancées ces dernières années, le taux de l’analphabétisme est estimé à plus de 70%. Pour relever le défi, le gouvernement avec l’appui de ses partenaires a entrepris de grandes innovations en matière d’éducation de base et d’éducation non formelle. C’est dans ce cadre, qu’avec la Coopération suisse, le pays a initié en 2004, une approche de formation axée sur les individus, à travers le renforcement des compétences et le développement des capacités propres, dont, la phase II (décembre 2013-novembre 2017) s’achève bientôt. A quelque mois, de son échéance, les initiateurs et promoteurs se sont retrouvés pour partager et mutualiser leurs expériences. C’était lors d’un atelier national, organisé par l’ONG Eau vive, mandataire du programme, le jeudi 8 juin 2017 à Ouagadougou. «L’objet de cet atelier est de partager plus amplement la démarche bilan-valorisation des compétences », a déclaré le directeur-pays de l’Eau Vive, Zakaria Bouraima. La DBVAC est une démarche développée au sein du Réseau espace de formation, formation d’Espace (REFAS’EFFE), qui vise à enclencher le processus de changements sociaux, porteurs d’un développement durable. Elle s’adresse aux personnes les plus socialement défavorisées en faisant la promotion d’une approche complémentaire de renforcement de capacité. Aussi, elle stimule la capacité des individus à compter sur soi-même. Revenant sur la DBVAC, le directeur-pays de l’Eau Vive, Zakaria Bouraima, a indiqué qu’il s’agit d’une approche adaptée au contexte spécifique du Burkina Faso. « Il s’agit d’une démarche originale qui vient en complément des différents approches déjà existantes dans le domaine de la formation et de la valorisation des compétences», a-t-il relevé. «La démarche-bilan- valorisation des compétences est un outil de formation, qui, à notre sens, mérite toute l’attention des autorités du secteur de l’éducation burkinabè en général et celui de l’éducation non formelle en particulier », a indiqué, pour sa part, le directeur du Bureau de la Coopération Suisse au Burkina Faso, Jean Bernard Du Bois. A l’entendre, la démarche place la personne humaine au centre de la formation. Toute chose qui l’amène à faire une rétrospective sur sa vie, d’en recenser les points forts afin de valoriser le potentiel en elle. Pour la coordonatrice du programme, Céline Onadja, cette deuxième phase du programme a couvert toutes les 13 régions du Burkina Faso et a comme cibles, 20 000 entrepreneurs ruraux (dont 40% de femmes), 10 000 jeunes (40% de femmes), 100 institutions. Il est financé par le Bureau de la Coopération suisse du Burkina Faso à hauteur de 1 940 000 CHF soit 970 000 000 de F CFA. « Le constat est clair. La DBVAC et ses adaptations consistent à renforcer les capacités et à valoriser les compétences. Partout où le capital humain est valorisé nous répondrons présents », a rassuré la représentante du MENA, Mariam Ouédraogo.
Elle a, en outre, salué l’engagement des différents acteurs au côté de son département dans son combat contre l’analphabétisme. « Le MENA salue à sa juste valeur le REFAS’EFFE pour son rôle faîtière et son dévouement à fédérer toutes énergies et actions en faveur de la promotion de la DBVAV », a précisé Mme Ouédraogo. A cet effet, le président du REFAS’EFFE, Jean Ouédraogo, d’ajouter que sa structure se veut un « espace de partage, de pratiques et de promotion d’initiatives de valorisation des compétences pour un développement humain durable au niveau national et régional ».


Mariam OUEDRAOGO
Commentaires