Le 11e Cadre de communication de la mine d’Essakane (CCME) s’est tenu, le mercredi 31 mai 2017, à Dori. IAMGOLD/Essakane SA a fait l’état des lieux du financement des Plans communaux de développement (PCD) de Dori, Falagountou, Gorom-Gorom et Markoye de 2014 à 2017. Par ailleurs, le projet « Laabi Djam »pour la promotion de la sécurité routière a été lancé avec la signature de convention entre la mine et l’Office national de sécurité routière (ONASER).
Depuis 2014, IAMGOLD/Essakane SA finance les Plans communaux de développement (PCD) de Dori, Falagountou, Gorom-Gorom et Markoye. En quatre ans, la mine a décaissé 1 388 000 000 pour le développement de ces localités. A cet effet, Dori a bénéficié de 160 millions de F CFA à raison de 40 millions par an. Quant aux communes de Falagountou et de Gorom-Gorom, chacune a reçu 600 millions de F CFA dont 200 millions pour la 1re et la 4e année et 100 millions de FCFA pour la 2e et 3e année. Markoye a bénéficié de 28 millions de F CFA soit 8 millions en 2016 et 20 millions en 2017. Pour l’année en cours, Dori entend construire 5 forages et réhabiliter 2 autres. Pour sa part, Falagountou envisage, entre autres, lancer une opération de permis de conduire au profit de 30 filles et fils de la commune, équiper les maisons de la femme et des jeunes en électricité solaire et équiper son CSPS en matériels médicaux. Pour ce qui concerne Gorom-Gorom, le conseil a décidé de lancer l’opération de délivrance d’actes de naissance, de construire 2 forages, de réaliser 3 postes autonomes d’eau alimentés de façon hybride à savoir au solaire et avec un groupe électrogène. Markoye compte investir ses 20 millions de F CFA dans la réalisation de la maison de la femme. Dans son allocution, le directeur général de IAMGOLD/Essakane SA, Bruno Lemelin, a dit qu’il demeure convaincu que le CCME a grandement contribué à l’amélioration des relations communautaires entre la mine et ses communautés riveraines. C’est pourquoi, il a estimé que c’est un excellent outil qui continuera de jouer sa partition dans la recherche de solutions apaisées aux problématiques des communes. «Nous resterons toujours à l’écoute des préoccupations de nos communautés hôtes et partenaires et nous ferons de la santé sécurité et du développement durable, un axe majeur de notre démarche stratégique », a-t-il promis.
Le président du CCME, Vincent Sawadogo, par ailleurs, secrétaire général de la région du Sahel, a félicité la mine pour ses importants investissements communautaires et son approche en tenant compte des besoins prioritaires des populations riveraines qui sont résumés dans les PCD et constituant des documents de référence. « Nous constatons avec fierté que les projets financés par la mine sont axés principalement sur les besoins prioritaires des populations. Un accent est mis sur les secteurs de l’éducation, de la santé, sur la construction des forages, de l’éclairage solaire, sans oublier l’assainissement », s’est-il-réjoui.
Laabi Djam, pour sensibiliser à la sécurité routière
Le 11e CCME a servi de cadre au lancement du projet « Laabi Djam » signifiant en langue nationale fulfuldé « routes sûres » par la signature de convention entre IAMGOLD/Essakane et l’Office national de sécurité routière (ONASER). A entendre le premier responsable de la mine, l’initiative de ce projet est partie du constat que les accidents de la circulation routière sont causes de désolation et de malheurs de plusieurs familles au Burkina Faso. C’est dans cette optique qu’il a déclaré que la campagne de communication Laabi Djam vise à mobiliser davantage toutes les populations en général et sa frange jeune de la région du Sahel, en particulier, autour de l’Etat dans cette œuvre noble et exaltante qui est de sauver des vies à travers la lutte contre les accidents de la route et la promotion d’une responsabilité citoyenne en circulation.
Pour sa part, le directeur général de l’ONASER, Mamadou Ouattara, a confié que la campagne de promotion de la sécurité routière est la bienvenue. Pour lui, elle est d’une pertinence qui n’est plus à démontrer car elle offre l’opportunité ainsi à l’Etat et à ses partenaires de communier et de sensibiliser autour d’une de leurs préoccupations communes qu’est la sécurité des usagers des routes.
Souaibou NOMBRE