Ouagadougou – Les commissions ad ‘hoc chargées de faire la lumière sur les 105 000 parcelles, illégalement acquises entre 1995 et 2015, ont été installées vendredi, a constaté l’AIB.
Les sous commissions régionales, communales et d’arrondissements, installées ce vendredi après-midi, ont pour missions de recueillir les préoccupations des populations sur la problématique foncière énoncée dans le rapport général de l’enquête parlementaire.
En effet, une commission parlementaire a révélé en 2016 que près de 105 000 parcelles ont été irrégulièrement attribuées entre 1995 et 2015 dans quinze communes urbaines du Burkina Faso.
Ces commissions ad’hoc devront entre autres, aller sur les traces des résultats de l’enquête, proposer des solutions et des réaménagements du cadre législatif pour l’avenir.
«J’exhorte les commissions et sous commissions à travailler dans la rigueur, la transparence et avec engagement», a dit le ministre en charge de l’Habitat Maurice Dieudonné Bonané.
Selon le ministre, les irrégularités dans les opérations de lotissement étaient devenues au cours de la période de l’enquête, une source de discorde sociale, chose qui a conduit le gouvernement à suspendre les opérations de lotissement en 2001, 2006 et 2015.
M. Bonané a rassuré que tous les moyens nécessaires seront mis à la disposition de ces commissions, composées d’acteurs du domaine du foncier, des départements ministérielles concernés et des acteurs des organisations de la société civile, pour faire le travail.
Il a saisi l’occasion pour lancer un appel aux populations à participer aux activités des sous commissions afin d’atteindre des résultats probants.
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Agence d’information du Burkina