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BEPC 2017 : 274 049 candidats à la conquête du parchemin
Publié le vendredi 2 juin 2017  |  Sidwaya
Examens
© aOuaga.com par A.O
Examens scolaires 2014 : plus de 180 000 candidats à l`assaut du BEPC
Mardi 3 juin 2014. Ouagadougou. Les candidats à la session 2014 du Brevet d`études du premier cycle (BEPC) au nombre de 184 391 ont entamé les épreuves écrites de cet examen scolaire qui se déroule sur tout le territoire national




Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation, Pr Alkassoum Maïga a lancé officiellement les examens des enseignements post-primaire et secondaire de la session de 2017, hier 1er juin au lycée provincial de Dori.

274 049 candidats soit 135 514 filles et 138 584 garçons répartis dans 1 159 jurys sur le territoire national sont depuis hier à l’assaut du BEPC session 2017. Le top de départ des épreuves écrites a été lancé au lycée provincial de Dori par le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation, Pr Alkassoum Maïga. Du 1er au 14 juin 2017, le premier et le second tour du BEPC ainsi que les BEP commerciaux se dérouleront au Burkina Faso. Le CAP commerciaux ont lieu du 1er au 12 juin et les CAP et BEP industriels se déroulent du 1er au 30 juin 2017.Quant au CEP et le concours d’entrée en 6e, ils auront lieu du 6 juin au 12 juillet 2017.
Selon le Pr Maïga, après la sortie du primaire avec le certificat, les élèves ont fait quatre années qui doivent être sanctionnées par un autre diplôme qui est le BEPC. Pour lui, c’est un évènement important aussi bien pour la nation, les élèves, les enseignants que les parents. «Un tel événement ne peut pas passer inaperçu parce que c’est à partir de ce diplôme que les espoirs peuvent commencer en imaginant à passer des tests ou concours pour occuper un emploi», a-t-il expliqué. Et de préciser qu’au niveau des deux ministères en charge de l’éducation, toutes les mesures sont prises pour que ces examens se déroulent dans le calme et sans fraudes.
Aux candidats stressés et apeurés, le ministre a affirmé que la peur et la panique sont des comportements proprement humains. «C’est tout à fait normal parce que c’est un parcours de quatre ans qui doit être sanctionné par un diplôme, en espace de deux ou trois jours. Par conséquent, on peut être inquiet par rapport au résultat, pas parce qu’on n’est pas intelligent ou pas bien préparé mais cela relève de l’humain», a-t-il informé. Et d’ajouter que les candidats doivent dominer leurs sentiments vu qu’on ne leur demandera rien qu’ils ne sachent puisque tout sort du contenu des cours. De son avis, celui qui restitue bien par principe il peut être admis dans la mesure où ce n’est pas un concours, où il y a un quota, mais un examen.
Le nombre de candidats au BEPC a augmenté cette année par rapport à l’année écoulée. En effet, en 2016, on avait 232 377 contre 274 049 pour 2017 soit une hausse de 41 672 candidats. A en croire Pr Alkassoum Maïga, cette augmentation est le signe que l’accès à l’école, sans présager de la qualité, devient une réalité au Burkina Faso.

L’informatisation intégrale de tous les jurys

Cela veut dire que les efforts qu’on fait en matière de formation des enseignants et d’infrastructures commencent à porter fruit, a-t-il soutenu. Mais, «il faut mettre ça à l’actif des parents qui commencent à comprendre que la solution se trouve dans l’école», a-t-il dit.
L’examen du CEP ne connaît pas d’innovation majeure cette année. Cependant ceux du post-primaire sont marqués par l’informatisation intégrale de tous les jurys du BEPC avec remise systématique de relevé de notes à chaque candidat (admis et ajournés), la délivrance d’attestations provisoires de succès imprimés sécurisées à tous les lauréats du BEPC (les attestations étaient manuscrites jusqu’à présents). Par ailleurs, l’expérimentation du logiciel de gestion des examens de l’enseignement et la formation technique et professionnelle (BEP et CAP) pour compter de cette session sera effective. Enfin, on note le retour aux feuilles de composition classique avec intercalaire et brouillon pour des raisons économiques et d’ordre pratique.
Ancien élève du lycée provincial de Dori, le ministre est passé par cet établissement en 1979 et a fait partie de la troisième promotion. «C’était le seul lycée du Sahel à l’époque des quatre provinces, on se retrouvait tous là. Personnellement, c’est un fort sentiment que je revis d’être là surtout d’être rentré dans mes classes de 6e et 5e. Ce sont des évènements exceptionnels à vivre surtout quand on occupe des positions de ministre», s’est-il réjoui. C’est pourquoi, il a dit qu’il est possible de réussir. Et, pour ce faire, il faut juste se concentrer un peu et être conscient que la solution se trouve dans l’école et par ailleurs en allant à la conquête du savoir. A cet effet, il a exhorté les différents candidats au BEPC à mettre l’accent sur l’essentiel qui est l’apprentissage et la conquête du savoir pour atteindre le sommet.
Pour un budget prévisionnel de 9 254 993 387 F CFA, l’organisation de ces examens a nécessité une rallonge de 2 701 875 000 F CFA consentie à la suite de la signature du protocole d’accord avec les syndicats. De façon globale, le budget s’élève à 11 956 868 387 F CFA.

Souaibou NOMBRE


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