Musée national du Burkina Faso: le 1er ambassadeur de bonne volonté, Alain Edouard Traoré, a été installé #aOuaga

Art et Culture

Musée national du Burkina Faso: le 1er ambassadeur de bonne volonté, Alain Edouard Traoré, a été installé

Publié le vendredi 12 juillet 2013 | Sidwaya

© Autre presse par DR
Le ministre de la Communication, Porte-parole du gouvernement, Alain Edouard Traoré

Vos outils

REAGISSEZ

Vidéos

Culture: Jah Press présente les KUNDE, baromètre de la musique au Burkina Faso

- 17/4/2013

Dans le dossier

Activités artistiques et culturelles 2013

Le Musée national du Burkina Faso a, depuis le jeudi 11 juillet 2013, son tout- premier ambassadeur en la personne d’Alain Edouard Traoré, ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement. Celui-ci a été installé à Ouagadougou par son homologue de la Culture et du tourisme, Baba Hama, en présence de personnalités du monde de la culture et de la Communication des diplomates et coutumiers, ainsi que du personnel du Musée.

Trouver un ambassadeur aux fins de faire voyager et rayonner l’image du Musée national partout au Burkina Faso et dans le monde, tel est le défi que se sont lancé les autorités en charge de l’institution muséale. Pour accomplir au mieux sa noble mission de conserver et de promouvoir les témoins matériels et immatériels du pays, le Musée national du Burkina Faso a entrepris depuis quelques années, une grande campagne de sensibilisation et de communication autour des produits et valeurs culturelles dont il est dépositaire. L’atteinte d’un tel objectif nécessitait, à en croire Baba Hama, ministre en charge de la Culture, de s’appuyer sur « un leadership confirmé dont l’appui serait important pour mieux faire connaître cette institution au Burkina Faso et dans le monde entier ». Après avoir « fouillé, creusé et bêché » partout pour trouver le repère à ses ambitions, le Musée national s’est attaché les services d’un « ambassadeur aux qualités exceptionnelles », pour qu’il accompagne et facilite l’accès aux moyens multiformes dont le musée a besoin pour sa bonne visibilité et son bon fonctionnement, estime la directrice générale, Salimata Sawadogo. Cet homme providentiel, dont la directrice générale n’a pas tari d’éloges, n’est personne autre que Dr Alain Edouard Traoré, ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement. « Vos talents de communicateur seront plus que jamais sollicités, car vous êtes la voix dont l’écho portera très loin la bonne nouvelle des richesses culturelles de notre pays », a-t-elle déclaré à l’endroit du nouvel ambassadeur.

La promotion du Musée national par l’exemple

Des critères d’élection retenus pour ce choix, il fallait un talent reconnu en lien avec l’environnement, le patrimoine, les arts, les sciences, la littérature, le divertissement, les sports et les autres domaines de la vie publique.Le Musée national a été créé en 1962, à partir des collections héritées de l’Institut fondamental d’Afrique noire (IFAN). Erigé en Etablissement public de l’Etat (EPE) à caractère scientifique, culturel et technique en 2002, il a intégré ses locaux définitifs actuels en 2004. L’investissement du gouvernement burkinabè dans le projet du Musée dénote de l’ambition des autorités du pays des Hommes intègres de prendre en main la sauvegarde des témoins matériels de la culture nationale, afin de promouvoir les richesses des traditions au sein des générations futures, a expliqué le ministre en charge de la Culture. A ce jour, plus de 8 000 objets de collections ethnographiques, archéologiques, art contemporain et objets divers sont répertoriés et font l’objet d’expositions thématiques périodiques au sein de l’institution muséale. Les missions de collecte et de conservation de ces témoins matériels et immatériels représentatifs de l’identité culturelle burkinabè se poursuivent dans les différentes composantes de la nation.

Cependant, a relevé le ministre Baba Hama, « il faut reconnaître qu’en dépit des efforts consentis, les musées dans leur ensemble restent de grands inconnus ». C’est fort de ce constat que M. Hama a déterminé le défi « de susciter l’intérêt pour les musées auprès du public ». Le choix de l’ambassadeur Alain Edouard Traoré répond alors, au besoin qui se faisait pressant, selon la directrice, de faire connaître davantage son institution et d’intéresser toutes les couches de la société aux missions dévolues au musée : conserver dans l’intérêt de la société, des témoignages de premier ordre, de l’histoire et de l’identité.

Le désormais ambassadeur de bonne volonté du Musée national, Alain Edouard Traoré, a reçu deux symboles qui matérialisent sa mission, à savoir un tableau représentant le musée national en miniature et une statuette de bronze d’un personnage tenant un bâton de pèlerin et portant une gibecière « pour apporter le plus de financements possible ».

Le nouvel ambassadeur, qui s’est dit honoré d’une telle mission à lui confiée, a promis de se mettre au service du musée national, en vue de le faire connaître et d’en faire une destination touristique incontournable car selon lui, les musées doivent être avant tout, « des lieux de rencontre, d’échange et de questionnement qui tiennent un discours actuel s’appuyant sur des valeurs du passé, pour un monde de tolérance et de paix ». Pour ce faire, il a initié sur place un programme de promotion qui consiste en des visites pour les personnels du Ministère de la communication, leurs familles, les écoles dans lesquelles sont inscrits les enfants du personnel, ainsi que pour le corps diplomatique, les forces de défense et de sécurité. « Nul doute que votre engagement va contribuer à booster l’intérêt pour la préservation de notre héritage culturel et pourquoi pas le mécénat en faveur des équipements muséaux », a conclu le ministre de la Culture, à l’adresse du nouvel ambassadeur.

Thomas Dakin POUYA
Lydia Nathalie ZOURE
(stagiaire)

Commentaires