L’opposition politique affiliée au chef de file a animé un point de presse, le jeudi 11 juillet 2013 à Ouagadougou, sur les évènements en rapport avec la mise en place du Sénat.
Le 28 juillet 2013, jour des élections sénatoriales, les partis politiques de l’opposition affiliés au chef de file entendent manifester leur désapprobation. Ils l’ont fait savoir, au cours d’un point de presse, hier jeudi 11 juillet 2013. Ce rendez-vous avec les journalistes était principalement animé par Moussa Boly de la CNPB, Me Bénéwendé Sankara de l’UNIR/PS, Ablassé Ouédraogo de « Faso Autrement » et Dénis Nikiéma, secrétaire général de l’UPC.
Pour Me Bénéwendé Sankara, l’opposition n’a pas encore défini exactement les différentes formes de manifestations (Sit-in, marches, meetings). « Mais nous allons dire que nous ne sommes pas d’accord avec la mise en place du Sénat. Nous allons utiliser les moyens légaux qui s’offrent à nous », a insisté Me Sankara, s’appuyant sur le droit à la liberté d’expression inscrite dans la Constitution. Il a rappelé que pour manifester son désaccord par rapport au Sénat, l’opposition a exprimé son refus de manière républicaine.
Les conférenciers ont aussi appelé les militants de l’opposition à se joindre au meeting qu’organise, le 20 juillet prochain, la Coalition contre la vie chère (CCVC), « pour réclamer de meilleures conditions de vie et de travail pour les Burkinabè et contre le Sénat ». Ils ont souligné que cette coalition de syndicats et d’associations de la société civile, défend les mêmes causes que l’opposition, à savoir la lutte contre la vie chère et l’amélioration des conditions de vie des Burkinabè. « Le gouvernement a pourtant invité les syndicats à désigner leurs représentants au Sénat », a rétorqué un journaliste. Les animateurs de la conférence de presse ont soutenu que beaucoup de syndicats ne sont pas pour le Sénat et en tant que simples citoyens, tout le monde est concerné par la vie chère.
Les partis affiliés au chef de file, Zéphirin Diabré prêtent au pouvoir l’intention de réviser l’article 37 de la Constitution.