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© aOuaga.com par A.O
Péages : les travailleurs en sit-in de 4 jours Mardi 31 mai 2016. Ouagadougou. Les agents des péages ont entamé un sit-in de 4 jours (8h à 12h) sur tout le territoire national à l`appel de la coordination des comités CGT-B (Confédération générale du travail du Burkina) des péages |
Ouagadougou - Les travailleurs des postes de péages au Burkina Faso ont annoncé une grève de sept (7) jours, à compter de lundi prochain, a-t-on appris de source syndicale.
En prélude à cet arrêt de travail, la Coordination nationale des comités CGT-B (Confédération générale du travail du Burkina, Ndlr) des péages a adressé une lettre au président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré.
Dans la correspondance parvenue à l’AIB, mercredi, la Coordination précise qu’elle observera la grève de 7 jours, précisément du lundi 8 juin à 8h au lundi 15 juin 2017 à 8h, sur toute l’étendue du territoire burkinabè.
La structure syndicale dit attendre toujours une décision du gouvernement sur les conclusions du rapport établi par une commission qui s’est réunie autour de la gestion des péages du 3 au 16 mars dernier.
La commission aurait proposé le transfert de la gestion des péages de la Direction générale du Trésor, à une «entité de l’Etat burkinabè ayant un statut d’établissement public».
Par ailleurs, la coordination revendique, entre autres, l’annulation pure et simple de la concession du péage, la clarification des dispositifs régissant les agents de péage et la correction des dysfonctionnements et injustices y relatifs et la définition d’un plan de carrière pour les agents des péages.
La lettre qui aurait été notifiée au chef de l’Etat le 24 mai dernier, porte la signature du secrétaire général (SG) de la Coordination nationale des comités CGT-B des péages, Hubert Sawadogo.
La grève des agents des postes de péage, s’il se confirme, interviendra une semaine après que le gouvernement et le Syndicat autonome des agents du Trésor (SATB) ont signé un protocole d’accord, lundi dernier, après plus de deux semaines d’arrêt de travail.
Les agents des péages du Burkina avaient déjà observé du 22 au 28 février 2017, un arrêt de travail pour exiger l’examen de leur plateforme minimale.
ak/ata
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