Dans le cadre de la préparation de la coupe des confédérations, le Chili a négocié et obtenu auprès de la fédération burkinabè de football, un match international amical le samedi 3 juin prochain à Santiago. Les Chiliens s’attendaient à voir les médaillés de bronze de la CAN 2017 ; ils devront faire avec les Etalons locaux.
Le Chili, champion d’Amérique (Copa Libertadores) va jouer le 17 juin prochain la coupe des confédérations, en Russie. Sur son chemin, il y a le Cameroun, qui représentera le continent africain en tant que vainqueur de la dernière CAN. Pour mieux se préparer et s’aguerrir au football africain, les Chiliens ont envisagé un match amical avec le Burkina, 3e de la CAN 2017.
Depuis lors les médias de Santiago, la capitale, s’extasient à l’idée de croiser la belle équipe des Etalons. Le public piaffe d’impatience de voir les stars africaines qui ont éclaboussé les pelouses gabonaises de leur talent. Mais à l’approche de la date du match, les commentaires ne sont plus dithyrambiques à l’endroit de l’équipe visiteuse. La raison, la fédération estime que le voyage à Santiago va être éprouvant pour les Etalons qui doivent jouer le 9 juin prochain contre les Palankas Negras d’Angola lors de la 1re journée des éliminatoires de la CAN. Mais plutôt que de décliner l’offre, le Burkina a décidé d’y envoyer une sélection des Etalons locaux, appuyée de quelques joueurs expatriés.
A leur grande surprise, les Chiliens ne voient ni Bertrand Traoré, ni Aristide Bancé, encore moins Charles Kaboré. Pourtant, c’était une belle occasion de croiser des joueurs comme Alexis Sanchez, Arturo Vidal, Raoul Bravo… Malheureusement ce ne sera pas pour ce coup. Seul le portier du RCK, Aboubacar Sawadogo qui était à la CAN, est du voyage.
Dès lors, les Chiliens crient au manque de respect et la presse de ce pays s’en est saisie. Elle ne voit pas en quoi une équipe B des Etalons pourrait être un sparring-partner avant la coupe des confédérations. Dommage.
Kader Traoré