Un accord a été signé le 29 mai 2017 entre le gouvernement et le Syndicat autonome des travailleurs du Trésor (SATB) mettant fin à trois semaines de grève dudit syndicat. « Il s’agit d’un accord équilibré qui ne crée pas de déséquilibre dans le processus de gestion nationale des agents de l’Etat et du système de rémunération », a expliqué Clément Sawadogo, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, à la fin lors du conseil des ministres du mercredi 31 mai 2017.
Après trois semaines de débrayage, le gouvernement et le SATB sont parvenus à un accord. Lors du conseil des ministres de ce mercredi, le ministre Clément Sawadogo s’est exprimé sur l’accord. Il a reconnu que la grève des agents du Trésor a été un mouvement difficile à gérer en raison de ses répercussions sur l’activité nationale. « Mais nous avons pu aboutir à un protocole d’accord, chacun des parties ayant fait un effort afin que le protocole d’accord, tout en apportant un certain nombre de solutions aux préoccupations soulevées par le syndicat, ne crée pas de déséquilibre dans le processus de gestion nationale des agents de l’Etat et du système de rémunération », a précisé le ministre Clément Sawadogo.
Le contenu de l’accord n’avait pas entièrement été révélé. Mais en écoutant les propos de Clément Sawadogo, on a une idée des revendications sur lesquelles le gouvernement n’a pas cédé. Ainsi, le gouvernement n’aurait pas accepté la requête de statut autonome des agents du Trésor. Il aurait également rejeté le régime indemnitaire spécial réclamé par les agents du Trésor, tout en réévaluant certaines indemnités.
Le même sort a été réservé à la requête d’étendre les ressources du fond commun au-delà des 0,30%. « Cependant, au niveau de la répartition de ce fond commun, nous avons accepté que certaines allocations internes au Trésor fassent l’objet d’une redistribution au profit des agents», a précisé le ministre. L’exécutif estime aussi qu’il est difficile de concéder la prime de rendement sur la Trésorerie nette, comme le réclamait le syndicat.
En somme, l’Etat affirme avoir fait des efforts pour corriger un certain nombre de dysfonctionnements au niveau des acteurs financiers. Le gouvernement a donc revalorisé certains éléments d’indemnités en raison des contraintes qui sont imputables aux agents du Trésor, en particulier ceux qui sont nommés à des postes de responsabilité.