Le ministre de l’Energie, Alfa Oumar Dissa et l’ambassadeur de France au Burkina Faso, Xavier Lapeyre de Cabanes ont inauguré, le lundi 29 mai 2017 à Ouahigouya, la ligne Ouagadougou – Ouahigouya de 90 Kv.
Financée à plus de 12 milliards de F CFA , grâce à la collaboration ‘’précieuse’’ entre la France et le Burkina Faso à travers l’Agence francaise de dévelloppement (AFD), la ligne Ouagadougou – Ouahigouya de 90 Kv a été inaugurée, le lundi 29 mai 2017 à Ouahigouya par le ministre de l’Energie, Alfa Oumar Dissa et l’ambassadeur de France au Burkina Faso, Xavier Lapeyre de Cabanes. Selon le ministre de l’Energie, Alfa Oumar Dissa, l’impact de ce projet est important, parce que cette ligne de 90 kilovolts permettra de transporter une puissance plus importante de plus de 20 mégawatts vers la ville de Ouahigouya et de sécuriser la région à partir de la ville de Ouagadougou. « Cette centrale va permettre de résoudre les problèmes d’une bonne partie de la région du Nord et surtout de sécuriser, parce que la ligne de 33 kilovolts qui existait entre Ouagadougou et Ouahigouya tombait fréquemment en panne », a-t-il soutenu. Pour lui, ce projet constitue une des réponses apportées par le gouvernement aux grands défis que représente l’accès des populations à une énergie électrique de qualité. « Il s’inscrit en droite ligne des objectifs fixés dans la mise en œuvre du Plan national de développement économique et social (PNDES), en vue de l’accessibilité et de la disponibilité de l’énergie électrique sur le territoire national à l’horizon 2020 », a précisé Alfa Oumar Dissa. Il a également ajouté que cet ouvrage va également réduire les charges d’exploitation de la SONABEL, en minimisant les pertes de production, de transport et de la distribution et d’amener l’énergie vers les régions les plus reculées. Le chef de département de l’énergie a aussi certifié que le gouvernement se soucie de la situation financière de la SONABEL et compte œuvrer en sorte qu’elle puisse répondre effacement aux attentes des populations. Selon le ministre Dissa, de grands projets d’augmentation de la production sont en cours afin de solidifier le réseau électrique pour qu’il puisse transporter une plus grande puissance d’énergie.
Faciliter le développement des régions
Il a aussi remercié l’AFD pour son apui financier et sa constante disponobilité à l’egard du secteur de l’énergie électrique au Burkina Faso.Toutefois , le ministre de l’Energie a invité les differents acteurs à prendre soin des infractructures realisées. Selon l’ambassadeur de France au Burkina Faso, Xavier Lapeyre de Cabanes, ce projet entre dans la politique de coopération entre la France et le Burkina Faso pour faciliter le développement de toutes les régions. « Nous avons décidé de financer ce projet parce que ça nous parait être un projet toute a fait sincère, indispensable, qui rentre dans les besoins des burkinabé », a t-il souligné. Pour le diplomate français, la France a envie de pouvoir mener de plus en plus d’activités au Burkina Faso, de sorte que les entreprises françaises puissent venir travailler et commercer au pays des Hommes intègres. « A partir du moment où il y a une électricité plus stable, les entreprises peuvent se développer, nos entrepreneurs aussi seront contents », a-t-il exprimé. Il a aussi confié que des projets sont en cours avec la centrale photovoltaïque de Zagtouli qui sera inaugurée dans quelques mois. Pour information, la construction de cette ligne de 174,54 kilomètres a nécessité 516 pylônes, 586 km de câbles conducteurs de 228 mm2 et de 196 km de câbles de garde à fibre optique ainsi que l’installation d’un transformateur 90/33 Kv de 16/25 MVA et de ses deux travées 33 et 20 Kv, d’une travée ligne 90 Kv et d’une travée transformateur 90Kv .
Ibrahim ZAMPALIGRE