Les acteurs du département en charge du numérique, ont examiné et validé le projet de politique sectorielle de l'économie numérique et des postes, le lundi 29 mai 2017, à Ouagadougou. Le document a permis de trouver des orientations afin d'améliorer les plateformes digitales du pays.
Le ministère du Développement de l'économie numérique et des postes veut révolutionner le secteur des technologies de l'information et de la communication au Burkina Faso. En effet, c'est ce qui justifie la tenue, le lundi 29 mai 2017 à Ouagadougou, de l'atelier d'examen et de validation du projet de politique sectorielle de l'économie numérique et des postes. Ce projet, qui a été validé par l'ensemble des acteurs du domaine des TIC, prend en compte divers aspects du numérique et des technologies nouvelles. Pour la ministre du Développement de l'économie numérique et des postes, Fatimata Ouattara, son département a fait l'option stratégique de mettre à la disposition de ses partenaires au développement, un référentiel national de planification pour le développement de l'économie numérique dénommé Politique nationale de développement de l'économie numérique (PNDEN). Ainsi la politique sectorielle selon la ministre répond non seulement aux exigences institutionnelles, mais aussi à la nécessité d'assurer une meilleure coordination sectorielle de l'action gouvernementale en matière de développement de l'économie numérique et des postes. Ce référentiel qui vient d'être validé va permettre aux autorités d'avoir une vision globale et de moyen terme en matière de télécommunications/ TIC et des postes. Destiné à servir au mieux les activités économiques et sociales activées par des plateformes telles que les réseaux internet, mobile et de capteurs, y compris le commerce électronique, les acteurs ont précisé que le document a été élaboré dans l'optique de consolider davantage les acquis engrangés et de planifier de façon cohérente les actions du gouvernement. Les objectifs de l'atelier étaient donc de proposer des éléments concrets d'amélioration du document, de discuter et de confirmer la pertinence des orientations proposées en amont par les services techniques et les partenaires. Un ensemble de centres d'intérêt qui fait dire à madame le ministre que la tenue de l'atelier était une nécessité au regard des enjeux du moment. "A l'effet de partager la vision de cette politique, et de s'assurer de la cohérence de la démarche de planification, sans occulter la pertinence des moyens qui seront mis en œuvre pour la réalisation des objectifs, le présent atelier s'avère indispensable", a dit la ministre Ouattara. Selon elle, la mise en œuvre opérationnelle de la stratégie va coûter la somme de 236 milliards de francs CFA, mais permettra aux populations d'avoir un meilleur accès aux technologies numériques partout où elles se trouvent.
Wanlé Gérard COULIBALY