Lutte contre l’excision au Burkina : L’ambassadrice sud-coréenne, Kim Nam-Hee, promet son soutien

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Publié le mercredi 31 mai 2017 | Sidwaya

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Le Président du Faso reçoit les acteurs de la lutte contre les MGF
Le Président du Faso, Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, a reçu en audience dans la matinée du mardi 30 mai 2017, la présidente de l’International Women Peace Group (IWPG), Madame Nam Hee KIM, Ambassadrice de bonne volonté du Comité Interafricain sur les pratiques traditionnelles ayant un effet sur la santé des femmes et des enfants (CI-AF) pour l’Asie, accompagnée par une délégation des acteurs de la lutte contre les Mutilations génitales féminines (MGF).

Le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a reçu, le mardi 30 mai 2017, à Kosyam l’ambassadrice de bonne volonté du Comité interafricain sur les pratiques traditionnelles ayant effets sur la santé des femmes (CIAF) pour l’Asie, Kim Nam-Hee et une délégation de start-ups d’Afrique et de la diaspora.

L’ambassadrice de bonne volonté du Comité interafricain sur les pratiques traditionnelles ayant effets sur la santé des femmes (CIAF) pour l’Asie, Kim Nam-Hee, accompagnée par la première dame, Sika Kaboré, nouvellement nommée ambassadrice de bonne volonté de l’organisation, pour le Burkina, ont décliné leur mission au chef de l’Etat, Roch Marc Christian Kaboré, le mardi dernier à Kosyam. Pour Mme Kaboré, sa nouvelle mission est de lutter contre les Mutilations génitales féminines (MGF) en particulier l’excision au Burkina et aussi de mettre tout en œuvre pour que les pays qui ne sont pas encore dans la lutte puissent s’y investir. Pour ce faire, elle peut compter sur le soutien de sa collègue sud-coréenne, par ailleurs, présidente de l’International women peace group. «Je suis totalement convaincue que nous pouvons travailler ensemble pour le bénéfice du peuple burkinabè et l’humanité tout entière », a déclaré Kim Nam-Hee après la rencontre avec le chef de l’Etat burkinabè. Elle a, en outre, précisé que sa fondation se met entièrement à la disposition de Mme Kaboré en termes de ressources humaines, matérielles et financières pour l’atteinte de leurs objectifs communs. A la suite des ambassadrices de bonne volonté, c’est une délégation des start-upers d’Afrique et de la diaspora qui a été reçue par le locataire de Kosyam. Réunis du 26 au 28 mai 2017 à Ouagadougou, dans le cadre d’un sommet panafricain sur les initiatives start-ups, ces jeunes disent être venus présenter les conclusions de leur réflexion au Président du Faso. « Il a patronné l’évènement et au sortir des travaux, nous avons jugé nécessaire de venir le remercier et lui faire part de la synthèse des travaux axés sur des résolutions, recommandations et des motions de remerciement », a soutenu le président exécutif de Youth gain panafrican think, Armel Ouédraogo, représentant des start-ups au pays des Hommes intègres. Il a précisé qu’une des recommandations, notamment la mise en place d’une plate-forme multisectorielle sera basée au Burkina Faso avec des ramifications sur toute l’Afrique. Ceci participera, à l’écouter, à faire du Burkina Faso l’une des capitales africaines des star-ups. M. Ouédraogo a, en outre, ajouté que les start-ups des 21 pays africains ont pour ambition de lutter contre le chômage en proposant des politiques capables de favoriser l’éclosion d’entrepreneurs pour l’émergence d’un écosystème efficace de lutte contre la pauvreté qui sévit dans nos contrées.

Abdoulaye BALBONE