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Municipales partielles: La tâche noire enregistrée à Tambella Peulh, selon le président de la CENI
Publié le mardi 30 mai 2017  |  AIB
CENI
© aOuaga.com par Séni Dabo
CENI : passation de service entre présidents sortant et entrant
Lundi 1er août 2016. Ouagadougou. Le président entrant de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Ahmed Newton Barry, a été officiellement installé dans ses fonctions au cours d`une cérémonie de passation de service avec le président sortant, Me Barthélémy Kéré. Photo : Newton Ahmed Barry, président entrant de la CENI




Ouagadougou - La tâche noire lors des municipales partielles et complémentaires, tenues hier dimanche dans 19 localités du Burkina Faso, a été le refus du droit de vote à certains citoyens du village de Tambella Peulh, a relevé le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Newton Ahmed Barry.

«Dans l’ensemble nous pouvons dire que le processus relativement s’est bien tenu», a indiqué le président de la CENI, Newton Ahmed Barry, dans son allocution à l’occasion de la proclamation des résultats provisoires, lundi à Ouagadougou.

«La tâche (noire) de ce scrutin aura été incontestablement, les irrégularités caractérisées et inacceptables constatées dans le village de Tambella Peulh, dans la commune de Andemtenga», a regretté, cependant M. Barry.

En effet, selon Newton Ahmed Barry, dans ce village situédans la province du Kouritenga, région du Centre-Est, «des notables coutumiers se sont octroyés le droit d’entraver le droit de plus de 30% des inscrits de pouvoir voter sous le fallacieux prétexte qu’ils sont inconnus du village et qu’ils n’ont pas, au préalable, demandé et obtenu l’accord du chef pour se faire transférer pour certains et se porter candidats pour d’autres».

A entendre le président de la CENI, ces responsables coutumiers ont alors dressé les populations pour empêcher des électeurs régulièrement inscrits sur la liste du village de voter.

A la demande de la CENI, a poursuivi Newton Ahmed Barry, les autorités administratives et militaires sont intervenues pour dissuader les auteurs des entraves, mais en vain.

«La CENI, devant ces irrégularités très graves a décidé, sous le fondement de l’article 117 du Code électoral de porter plainte contre ces auteur pour voie de fait», a renseigné le président de l’institution en charge d’organiser les élections au Burkina Faso.

Et de conclure sur ce chapitre qu’«il faut définitivement qu’aucune autre loi ne gouverne les élections, donc la volonté des Burkinabè, en dehors du Code électoral».

Les élections municipales partielles et complémentaires du dimanche 28 mai au Burkina Faso vont concerner 19 localités.

Ce sont d’une part, les communes qui connaissent des difficultés dans la mise en place des exécutifs locaux, suite aux élections municipales de 2016 et d’autre part, les communes où ces municipales n’ont pas pu se tenir le 22 mai 2016.

Il s’agit de: Andemtenga, Barani, Beguédo, Bouroum Bouroum, Dablo, Dandé, Karangasso Vigué, Kantchari, Kindi, Kombori, Kougny, Madjoari, Saponé, Séytenga, Zabré, Ziga, Zoaga, Zogoré et l’Arrondissement n°4 de Ouagadougou.

Selon la CENI, pour ces partielles, il y a eu 19 partis politiques et un regroupement d’indépendant qui ont été en compétition pour s’adjuger les votes de 281.274 inscrits et conquérir ainsi, les postes des 814 conseillers qui étaient en jeu.

Agence d’information du Burkina

ak/ata
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