 |
NEWS |
.jpg)
© Autre presse par DR
Monsieur Roch Marc Christian Kaboré ,Président du Faso et le Docteur Dietrich Fritz Reinhold Pohl,Ambassadeur de la République fédérale d’Allemagne. |
Ouagadougou - L’Ambassadeur de la République Fédérale d’Allemagne au Burkina Faso, Dietrich Fritz Reinhold Pohl a annoncé vendredi, un financement conjoint entre son pays et le fonds fiduciaire de l’Union européenne, une enveloppe de 20 milliards de CFA pour renforcer la sécurité dans les zones frontaliers, surtout au Sahel, a-t-on constaté.
«Nous allons avoir un financement conjoint avec le fonds fiduciaire de l’Union européenne et l’Allemagne de 20 milliards de FCFA pour ces régions-là (Sahel), pour avoir plus de perspectives économiques et pour renforcer la sécurité», a indiqué Dietrich Fritz Reinhold Pohl.
Le diplomate allemand qui s’exprimait à l’issue d’une audience avec le Premier ministre burkinabè Paul Kaba Thiéba, a souligné qu’en juillet prochain, le secrétaire d’Etat à la Défense de l’Allemagne sera présent au Burkina, pour toucher les réalités du pays, notamment en termes de besoins sécuritaires.
«En juin nous aurons une équipe d’experts qui va structurer l’assistance allemande, la collaboration économique avec les partenaires burkinabè et nous allons signer l’accord en juin ou en juillet», a-t-il poursuivi.
M.Pohl a en outre félicité le chef du gouvernement burkinabè pour les progrès que Burkina fait sur le plan économique en termes de croissance dans le cadre de la mise en œuvre du Plan national de développement économique et social (PNDES, 2016-2020).
«Ce sont des développements vraiment positifs et le gouvernement doit être félicité pour ça», a-t-il conclu.
Le Premier ministre a aussi reçu l’Ambassadeur du Danemark au Burkina, Ulla Naesby Tawiah qui est allée parler du renforcement de la coopération entre les deux pays.
«Nous avons aussi parlé (de) comment améliorer le suivi du PNDES parce que le Danemark s’aligne sur les procédures du Burkina et son suivi évaluation est très important», a-t-elle déclaré.
Mme Tawiah a reconnu que la mise en œuvre de ce plan «est assez bien dans son ensemble», mais estime qu’ «il faut toujours améliorer la participation du secteur privé dans le développement».
«Nous avons 100 milliards de F CFA qui entre dans le programme du PNDES mais, nous pouvons toujours faire mieux», a-t-elle indiqué.
als/ata
| Nos réseaux sociaux |
|
Tous les articles d'actualités
