Les quotidiens burkinabè parvenus à APA ce mercredi matin, présentent des menus variés, allant de la justice à la politique en passant par des faits de société.
Le journal Le Quotidien revient sur les négociations entre le gouvernement et le Syndicat autonome des agents du trésor du Burkina (SATB) en arborant cette manchette: «Les points de blocage».
A en croire le confrère qui publie un document à ce sujet, le dialogue entre le gouvernement et le SATB semble être au point mort, car, souligne-t-il, «les propositions du gouvernement semblent ne pas passer du côté du syndicat du Trésor».
L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, de son côté, affiche en première page: «Hôpital Souro Sanou: journée morte après l’agression d’un interne».
Ce confrère revient également sur les affrontements meurtriers survenus (les 18 et 19 mai dernier) entre des membres du groupe d’autodéfense dénommés Koglwéogo et populations de Tialgo, dans la province du Sanguié, région du Centre-ouest.
Le journal reprend les propos de la gouverneure de la région du centre-ouest, Alizata Dabiré/Sawadogo qui estime que «les autres localités doivent tirer leçons de ce qui s’est passé».
Pour sa part, Le Pays, un autre quotidien privé, évoque le rapport de l’Autorité supérieure du contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC) sur le Conseil supérieur de la communication (CSC), en se posant cette question : «La contre-expertise aura-t-elle lieu ?».
Dans le domaine de la justice, le journal fait remarquer que trois ans après le décès du juge Salifou Nébié, «le mystère reste entier».
Le Pays, dans sa rubrique ‘’Révélations’’, renseigne que l’opérateur économique Inoussa Kanazoé dit Kanis, arrêté le 19 avril dernier par la gendarmerie, a bénéficié de la liberté provisoire.
A ce propos, Le Quotidien titre: «Affaire Kanis: Liberté provisoire accordée à Inoussa Kanazoé et ses collaborateurs».
Le sujet fait la manchette de Aujourd’hui au Faso qui mentionne: «Affaire Kanis: 700 millions de FCFA de caution pour une liberté provisoire à Inoussa Kanazoé».
Quant à Sidwaya, il évoque la situation en Côte d’Ivoire où des mutineries ont été encore enregistrées, la veille, faisant au moins quatre morts.
«Pauvre Côte d’Ivoire !», s’exclame le quotidien national, faisant remarquer que «décidemment, les vieux démons ne sont pas prêts à lâcher la Côte d’Ivoire».
Evoquant cette situation, Aujourd’hui au Faso croit savoir que «tout est +gnagami+ (mélangé, en langue diaoula, Ndlr) en Côte d’Ivoire».
ALK/cat/APA