Le Premier ministre, Paul Kaba Thiéba, a successivement reçu dans la soirée du lundi 22 mai 2017, à Ouagadougou, la représentante-résidente de la Banque africaine de développement (BAD), Antoinette Batumubwira et l’administrateur à la Banque mondiale, Seydou Bouda.
Après avoir passé deux ans au Burkina Faso comme la représentante-résidente de la Banque africaine de développement (BAD), Antoinette Batumubwira est en fin de mission. Elle est allée dire au revoir au chef du gouvernement, Paul Kaba Thiéba, le lundi 22 mai 2017, à Ouagadougou. «Je suis en fin de mission et c’est l’occasion pour moi de venir remercier le Premier ministre pour l’excellente collaboration que nous avons eue de la part de son gouvernement, notamment le ministère en charge des finances avec lequel nous travaillons beaucoup», a déclaré Mme Batumubwira, à sa sortie d’audience. Durant les deux années, a-t-elle précisé, le dialogue a été «constant et fluide» ; toute chose qui a permis d’atteindre de «bons résultats» au niveau des projets qui concernent le développement du Burkina Faso. «Nous avons aussi échangé sur les projets en cours d’exécution et ceux à venir. Nous avons un nouveau document de stratégie qui va paraître bientôt et qui sera consacré exclusivement à l’agriculture et à l’énergie. Et nous avons abordé les initiatives qui vont être mises en place dans ce sens», a indiqué la représentante-résidente de la BAD. Antoinette Batumubwira a dit avoir passé deux années «intenses», au «pays des Hommes intègres» et le quitte avec le souvenir d’une nation où les gens sont «travailleurs, professionnels et consciencieux».
A sa suite, c’est avec l’administrateur à la Banque mondiale, Seydou Bouda, que le Premier ministre s’est entretenu. «Je suis venu rendre une visite de courtoisie au chef du gouvernement et faire le point de la coopération entre le groupe de la Banque mondiale et le Burkina Faso depuis la dernière table ronde réussie de Paris», a-t-laissé entendre. Les deux personnalités ont évoqué également les préoccupations relatives au portefeuille que la banque alloue au pays et à la mise en œuvre du Plan national de développement économique et social (PNDES). «La Banque mondiale est le premier partenaire au développement du Burkina en termes d’apport financier. L’allocation est de plus d’un milliard 300 millions de dollars d’engagements au titre de la période qui s’achève le 30 juin prochain. C’est une allocation importante qui fait de la Banque un partenaire essentiel pour le développement du pays», a indiqué Seydou Bouda.
Karim BADOLO