L’ambassadeur du Japon, Masato Futaishi, avant de quitter définitivement le Burkina Faso, a accordé, le mardi 16 mai 2017 à Ouagadougou, une audience à la Fédération burkinabé de karaté-do (FBK). Avec à sa tête, son président Oumarou Yugo, le tout nouveau bureau, est venu se présenter et dire merci à son Excellence pour tout ce qu’il a fait pour le karaté-do burkinabé.
Le sport, en général et le karaté-do, en particulier ne sont pas prêts d’oublier de sitôt l’ambassadeur du Japon, Masato Futaishi, pour ce qu’il a fait dans promotion du sport. En fin de mission au Burkina, le nouveau président de la Fédération burkinabé de karaté-do (FBK), Oumarou Yugo, a tenu à lui présenter son bureau et aussi témoigner toute sa reconnaissance. Le mardi dernier à Ouagadougou, ils ont été reçus en audience par son Excellence Masato Futaishi. Selon le premier responsable du karaté-do burkinabé, tout le travail qu’il a fait en tant qu’ambassadeur sur le plan de la coopération et particulièrement pour les arts martiaux, judo et karaté-do, prouve bien qu’il est une grande personnalité de la diplomatie japonaise. « En plus d’être un bon diplomate, il est très affectueux et c’est avec beaucoup d’émotion que nous sommes venus simplement ce matin lui présenter le bureau, lui demander de nous rassembler et également de nous prodiguer des conseils surtout dans sa phraséologie où il a parlé d’honneur, du développement du corps et de l’esprit. Je vais garder en mémoire pour que dans notre projet futur nous développions l’esprit en plus du corps car, ce n’est pas un sport comme il a su bien dit », a-t-il mentionné. De poursuivre : « Nous allons travailler de concert avec cette ambassade pour pérenniser la coupe du Japon, la formation des enseignants, des athlètes, car c’est un pays de référence en matière de karaté. Nous aurons besoin de ce pays pour parfaire notre karaté et surtout nous préparer pour les jeux olympiques qui sont un gros challenge ». Pour sa part, son Excellence Masato Futaishi, a, d’abord, félicité le nouveau bureau pour son élection. « Après une longue période de turbulence, je suis très émut qu’enfin le karaté-do a de nouveau une fédération. Je constate qu’on est arrivé à un consensus.
Je souhaite que le karaté-do burkinabé se développe non seulement physiquement, mais aussi moralement » ; a-t-il dit. De conclure : « J’attends tous les karatékas burkinabé aux jeux de Tokyo ».
Ollo Aimé Césaire HIEN