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Affaire Inoussa Kanazoé: une OSC dénonce la «chasse aux bailleurs économiques nationaux»
Publié le vendredi 19 mai 2017  |  FasoZine
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© aOuaga.com par A.O
Le Collectif pour un peuple uni (CPPU) a animé une conférence de presse le 29 septembre 2015 à Ouagadougou sur la situation nationale. Photo : Abdallah Ben Azise Bafa Ouattara, coordonnateur général du CPPU




L’arrestation du P-DG du groupe Kanis international, Inoussa Kanazoé, et l’affaire du « riz en plastique » défraient la chronique au Burkina Faso. Et une organisation de la société civile, en l’occurrence le Collectif pour un peuple uni (CPPU), est montée au créneau mercredi 17 mai 2017 pour défendre Inoussa Kanazoé accusé de fraude fiscale. C’était au cours d’une conférence de presse tenue à Bobo- Dioulasso.

Selon le coordonnateur du CPPU, Aziz Ouattara, les autorités burkinabè procèderaient présentement à une « chasse aux bailleurs économiques nationaux ». D’où la récente arrestation d’Inoussa Kanazoé. Selon le collectif, la polémique sur la présence supposée de riz en plastique sur le marché burkinabè concoure à des manœuvres politiques pour décrédibiliser Kanis international au profit d’un concurrent.

« Comment comprendre que seulement quelques jours après l’arrestation de l’opérateur économique Inoussa Kanazoé et ses collaborateurs, l’on découvre du riz fait à base de sachet plastique dans notre pays ? Est-ce encore pour salir le groupe Kanis international ? Ou celui qu’on a voulu positionner n’a pas trouvé le bon réseau ? » S’est insurgé le coordonnateur du CPPU au cours de la conférence de presse.

Pour parvenir à décrisper la situation, le Collectif a fait des recommandations aux autorités au nombre desquelles l’on peut retenir : l’instauration d’un dialogue social entre le gouvernement et les opérateurs économiques ; la lumière sur cette affaire de riz en plastique.

Enfin, le collectif souhaite « qu’on juge tous les dossiers de crime économique de ces dernières cinquante années ». Du reste, le CPPU prévoit l’organisation d’une marche contre la justice le samedi 20 mai prochain à Ouagadougou.

La position d’Aziz Ouattara ne semble pas avoir l’assentiment de tous les Burkinabè et cette situation lui vaudrait présentement des menaces et des intimidations, selon l’intéressé lui-même
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