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Ceinture verte de Ouagadougou : quelles perspectives aujourd’hui ?
Publié le mardi 2 octobre 2012   |  Autre presse




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Au cours de sa rencontre mensuelle le vendredi 28 septembre 2012 au Centre national de Presse Norbert Zongo, le Réseau d’initiative de journalistes (RIJ) s’est penché sur cette question de la ceinture verte de Ouagadougou.

nitiative née dans les années 70, la construction de la Ceinture verte (ceinture d’arbres) autour de la capitale Ouagadougou, a été engagée par les autorités de la Haute-Volta de l’époque, avec l’appui technique de la République fédérale d’Allemagne sur une surface de 21 km sur 500 m.

La mise en place de la Ceinture verte de Ouagadougou avait pour objectif, entre autres, de protéger la ville contre la poussière et le vent de l’harmattan, limiter l’expansion incontrôlée de la ville, constituer un tapis végétal contre l’érosion et une réserve de prélèvement de bois de chauffe.

En panne

De nos jours, la réalité est tout autre. Le projet a été arrêté en 1986, 10 ans seulement après son démarrage, dans un contexte politique et social qui n’était pas du tout favorable ; avec une plantation d’environ 100 ha par an. En tout 1032 ha qui n’existent aujourd’hui que dans l’histoire d’un projet pourtant fort apprécié au regard des enjeux socioéconomiques et environnementaux.

En réalité, la Ceinture verte de Ouagadougou a presqu’entièrement disparu. Sur ses traces, des habitations non-loties qui s’étalent au-delà de cette bande, des champs, et par endroit des résidus de quelques arbres qui tiennent encore, ou tout simplement des réserves vides ou des carrières.

200 000 personnes à la place de la Ceinture

Selon des sources dignes de foi, plus de 200 000 personnes s’y sont installées à tort ou à raison, au regard de la croissance exponentielle de la ville capitale du point de vue habitants et infrastructures affiliées.

L’absence de textes juridiques, protégeant et préservant l’existence de la ceinture autour de Ouagadougou, a fortement contribué à son extinction, car ayant permis toute spéculation foncière des maires d’arrondissement où apparaissait cette forêt.

Un peu d’espoir, sauf que…

L’espoir semble cependant renaître car un projet de refinancement de cette Ceinture verte serait en cours, et permettrait de raviver le projet. Une rencontre s’est tenue entre Grenoble et Ouagadougou à ce sujet en février dernier. Encore faut-il que les prédateurs politiques aient un peu le sens de l’intérêt populaire.

Et pour ce faire, un cadre règlementaire adéquat s’impose. Cet espoir peut être assaisonné par la promotion des espaces verts, des forêts classées urbaines ou non, des aires protégées. Mieux, le projet Grande muraille verte de la CEN-SAD né en 2005 pourrait répondre davantage aux sollicitudes de cette Ceinture verte dont le rétablissement semble utopique aujourd’hui.

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