«Je voudrais dire que nous sommes à la 20e JNP. 20 ans, ce n’est pas 20 jours. Il était temps que nous puissions faire le bilan de ce que la JNP a apporté à notre agriculture et définir de nouveaux modes opératoires qui vont nous permettre d’améliorer l’agriculture. Parce que l’agriculture, l’élevage et la pisciculture sont les fondements de notre développement économique. Donc, nous devons consacrer nos efforts au développement de ses secteurs. Cela sans anticiper sur les débats que j’aurai demain (13 mai) avec nos producteurs, je voudrais simplement saisir cet opportunité, pour les encourager tous parce que nous savons que c’est contre l’adversité qu’ils se battent au quotidien. Grace à eux, nous pouvons manger dans ce pays, c’est grâce à eux qu’aujourd’hui les burkinabè peuvent assurer la sécurité alimentaire et même exporter. Je voudrais leurs rendre un hommage particulier. Nous sommes en début de saison pluvieuse, je les encourage à continuer dans cet lancé pour que nous puissions améliorer et utiliser les bonnes pratiques qui ont fait leur preuve ailleurs. Je félicite tous ce qui sont venus, les semenciers, ceux qui font la transformation locale, ceux font élevage, ceux qui nous ont montré les produits de la pisciculture. Nous avons bon espoir que si un soutien est apporté à ces populations, il est possible de réussir dans le domaine de l’agro-sylvo pastoral».
Propos retranscris par Aly SAWADOGO