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Démissions au sein de l’opposition : la CODER y voit ’’les vieilles méthodes’’du MPP
Publié le vendredi 12 mai 2017  |  AIB
Présidence
© aOuaga.com par G.S
Présidence tournante de la CODER : Ablassé Ouédraogo passe le témoin à Gilbert Ouédraogo
Jeudi 19 janvier 2017. Ouagadougou. Dans le cadre de la présidence tournante de trois mois à la tête de la Coalition pour la démocratie et la réconciliation (CODER), Ablassé Ouédraogo du Faso Autrement a passé le témoin à Gilbert Noël Ouédraogo de l`ADF-RDA au cours d`une cérémonie ponctuée par une conférence de presse




Ouagadougou - La Coalition pour la démocratie et la réconciliation nationale (CODER, ex majorité sauf Le Faso Autrement), a accusé le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, pouvoir), d’être à la base de la démission de quatre partis de l’opposition politique burkinabè.

Le 6 mai dernier, le Parti écologiste pour un développement nouveau (PEDN), le Parti centriste pour la démocratie et le progrès (PCDP), le Parti Fasocrate (PF) et le Parti pour la démocratie et la fédération (PDF/Laffi), ont annoncé leur démission du Chef de file de l’opposition politique (CFOP).

Dans un communiqué en date du 10 mai, la CODER a soutenu que ce sont des «démissions suscitées» et que «le MPP, parti au pouvoir, est coutumière de telles pratiques depuis le CDP (Congrès pour la démocratie et le progrès, ex parti au pouvoir, ndlr) dont ils étaient les têtes pensantes et les bras anti-démocratiques».

Pour la CODER, «il est donc temps d'arrêter les vieilles méthodes de désunion de l'opposition par la distribution de prébendes (sommes d’argent, ndlr) à certains partis de l'opposition».

Notons qu’au Burkina Faso, la loi oblige les partis politiques à se ranger soit dans l’opposition politique soit dans la majorité présidentielle.

En rappel, le MPP a été fondé en janvier 2014 par des cadres démissionnaires du CDP, dix mois avant l’insurrection populaire qui a démis le président Blaise Compaoré de ses fonctions.

La CODER rassemble des partis de l’ex majorité, excepté Le Faso Autrement, qui prônent la réconciliation, alors qu’une partie de l’opinion exige que ses responsables soient traduits devant la justice pour leurs responsabilités présumées dans les pertes en vies humaines, enregistrées lors de l’insurrection.

Agence d’Information du Burkina
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