C’est effectif depuis hier 1er octobre, la rentrée scolaire pour l’année 2012-2013 dans tous les établissements publics et privés de la ville de Bobo. Nous avons fait un tour dans quelques-uns. Constat.
Très tôt le matin, ils étaient des milliers d’élèves du public et du privé de l’Enseignement primaire et ceux du secondaire, qui ont pris le chemin de l’école. A motos, à vélos ou à pieds, chacun a fait de son mieux pour répondre présent à l’appel du premier jour de la rentrée des classes. Comme il fallait s’y attendre, l’ambiance était bon enfant dans les établissements que nous avons visités. Il s’agira pour eux, après ces vacances bien remplies de repartir pour neuf (9) mois de cours. Au lycée National de Bobo-Dioulasso, dès 7 heures, les surveillants ont précédé à l’appel qui devrait permettre de recenser les absents et en même temps d’identifier les élèves non à jour de leurs frais de scolarité.
Hamado Ganamtouré est le proviseur de ce lycée. Selon lui, son établissement compte 21 classes de la 6ème à la terminale. A l’entendre, « cette année commence avec toutes les difficultés inhérentes à l’enseignement secondaire. D’abord, a-t-il dit : « comme dans certains établissements, nous rencontrons des problèmes de places. La raison fondamentale découle du fait que la demande est plus forte que l’offre ». Ajoutant que pour le cas spécifique de son établissement, il faut dire que de plus en plus, les parents veulent que leurs enfants soient scolarisés non loin du domicile.
Parlant des effectifs dans les classes, il a indiqué que déjà, qu’ils avoisinent 125 à 130 élèves par classe. Ce qu’il considère alors comme une pléthore. C’est pourquoi, Hamado Ganamtouré, lance un appel pressant à l’Etat et ses partenaires techniques et financiers de redoubler d’efforts afin de soulager un tant soit peu, les besoins en matière d’infrastructures éducatives.
Après le lycée National, nous mettions le cap sur le mixte d’Accart-ville. Nous sommes reçus par Amadou Ouédraogo, proviseur dudit établissement. Ce dernier rassure que les cours ont débuté dans toutes les classes. Ce que nous avons constaté dans une des salles de la terminale « D », où Joachim Traoré assurait un cours en SVT. Non loin de là, le lycée privé Cheick Anta Diop. Le fondateur Alassane Haïdara nous informe que : « les cours ont commencé pour les classes d’examens le 20 septembre et le 24 pour les classes intermédiaires. Au titre des difficultés majeures à l’orée de cette rentrée, il soutient que les privés sont confrontés à beaucoup de cas sociaux. Car, nombreux sont les parents d’élèves qui viennent inscrire leurs enfants contre des promesses et dont la plupart ne tiennent malheureusement pas.