Le Réseau des parlementaires burkinabè en santé, population et développement (RPBSPD) en collaboration avec le service de santé de l’Assemblée nationale et le soutien du laboratoire Roche diabète care, organise une campagne de sensibilisation et de dépistage sur le diabète et l’hypertension artérielle. Le lancement de ladite campagne a eu lieu ce mercredi 10 mai 2017 à l’hémicycle à Ouagadougou.
Sensibiliser les parlementaires et la population burkinabè sur l’hypertension artérielle et le diabète, tel est l’objectif de cette campagne organisé par le RPBSPD. Foi de ce que les complications liées au diabète peuvent être évitées, diminuées ou retardées s’il est dépisté précocement, l’honorable Maïmouna Ouédraogo, présidente du RPBSPD estime que «cette campagne permettra aux parlementaires et aux populations burkinabè de prendre régulièrement leur tension artérielle et de contrôler leur glycémie».
Représentant le président de l’AN, Salimata Konaté, a fait remarquer qu’au Burkina Faso, «les études ont montré que la prévalence de l’hypertension artérielle qui était de 23% en 2003, est passé à 29.6% en 2012». Au regard de ces chiffre, la député estime qu’il est important que des politiques de préventions de cette maladie doivent être mises en œuvre par le gouvernement. D’où son invite à tous les parlementaires et aux populations à se faire dépister avant que des proportions importantes ne soient atteintes.
Propos soutenus par Simplice Téhé Gohi, responsable de Open action (structure d’opérationnalisation de la campagne), représentant le laboratoire Roch diabète care. «Le combat contre le diabète et l’hypertension artérielle commence par le changement de comportement. Nous travaillons avec le ministère de la Santé en vue d’une grande campagne de sensibilisation au plan national», a confié M. Téhé Gohi. D’ore et déjà, certains bénéficiaires apprécient l’initiative à l’image de Arouna Ouédraogo, personnel parlementaire. «C’est une très bonne initiative surtout pour la santé du personnel. On ne peut que la louer à sa juste valeur et cela se poursuive tous les ans», suggère M. Ouédraogo.