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"L’Afrique sera ce que les Africains voudront qu’elle soit", déclare le président burkinabè en Afrique du Sud
Publié le mercredi 10 mai 2017  |  Xinhua
Justice
© aOuaga.com par A.O
Justice : le barreau fait sa rentrée en présence du chef de l`Etat
Jeudi 27 avril 2017. Ouagadougou. Le barreau du Burkina a effectué sa rentrée solennelle sur le thème "Les libertés dans les politiques publiques de sécurité : rôle de l`avocat" en présence du président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré




"L'Afrique sera ce que les Africains voudront qu'elle soit", a déclaré lundi en Afrique du Sud le président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré à l'ouverture de la session du Parlement panafricain.

"Ma conviction est faite que l'Afrique sera ce que les Africains voudront qu'elle soit. Il appartient aux leaders d'opinion et aux élites africains d'en faire leur combat quotidien", a déclaré M. Kaboré dans son discours dont Xinhua a reçu une copie à Ouagadougou.

Cette session du Parlement panafricain se tient sous le thème : "Tirer pleinement profit du dividende démographique en investissant dans la jeunesse".

Pour M. Kaboré, le dividende démographique doit être perçu comme l'accélération de la croissance de nos pays par le biais de la réduction simultanée des taux de natalité et de mortalité infantile, entraînant des changements dans la distribution par âge de la population.

Il a souligné que la mise en œuvre d'une telle vision doit permettre aux Etats africains de dégager l'épargne nécessaire pour financer massivement et durablement des domaines tels que l'éducation, en mettant l'accent sur la formation professionnelle et l'éducation des filles; la création d'emplois ; la santé ; la prévention des mariages précoces.

Treize ans après la tenue de sa session inaugurale, la marche hésitante du Parlement panafricain vers son autonomie est en passe de poser un problème de crédibilité, a dit le président burkinabè qui a rappelé la nécessité d'appeler à la ratification du protocole additionnel adopté par les chefs d'Etat réunis à Malabo le 27 juin 2014.

"A ce jour en effet, moins de quinze pays l'ont ratifié. C'est dire l'ampleur du travail qui reste à faire. Mais l'espoir est permis, car je ne doute pas qu'à l'instar du Burkina Faso, d'autres pays emboiteront rapidement le pas pour la ratification du protocole", a-t-il affirmé.
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