Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Burkina Faso    Publicité
aOuaga.com NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Démissions de partis du CFOP : «du menu fretin que tente de récupérer le MPP» (Zephirin Diabré)
Publié le mardi 9 mai 2017  |  L`Observateur Paalga
Politique
© Partis Politiques par A.O
Politique : les députés UPC tiennent leurs journées parlementaires
Jeudi 6 octobre 2016. Ouagadougou. Les députés de l`Union pour le progrès et le changement (UPC) ont ouvert les travaux de leurs deuxièmes journées parlementaires de l`année 2016 sur le thème "Quelles perspectives de relance économique dans un contexte post-insurrectionnel au Burkina Faso?". Photo : Zéphirin Diabré, président de l`UPC




L’ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique, Andrew Young, était l’hôte du Chef de file de l’opposition (CFOP) dans la matinée du 8 mai 2017. Cette visite a été l’occasion pour Zéphirin Diabré de revenir sur les récentes défections au sein du CFOP, précisant qu’il s’agirait là de tentatives de sape du parti au pouvoir, le MPP, qui essaie de récupérer du menu fretin « moyennant des enveloppes».



C’est à dix heures moins quelques minutes que le véhicule qui avait à son bord l’ambassadeur des Etats Unis, Andrew Young, a fait son entrée dans la cour du siège du chef de file de l’opposition burkinabè, sis à la zone du Bois. L’invité de marque est accueilli par le maître des lieux, Zéphirin Diabré. Souhaits de bienvenue et les deux parties prennent aussitôt place dans la salle de séjour, bien sûr, après les prises d’images des reporters du jour.

De la terrasse où patientait la presse, l’on percevait des éclats de rire de temps à autre, preuve que les échanges étaient très cordiaux. Une quarantaine de minutes plus tard, c’était la fin de l’entrevue. «C’est un grand honneur pour moi de faire cette visite au CFOP qui a joué un rôle historique tellement important de 2014 à nos jours. Et j’ai beaucoup appris des échanges avec le Chef de file », a déclaré, à la fin de la rencontre, le diplomate, décontracté.

Dans le même tempo, celui qui est appelé Zeph dans le milieu militant a précisé avoir tout aussi apprécié la visite du représentant d’une nation entretenant avec notre pays une coopération ancienne qui bénéficie aux Burkinabè dans leur quotidien. «J’ai apprécié particulièrement les mots très gentils sur le rôle que l’opposition a joué dans l’histoire récente de notre pays», a-t-il dit avant que les journalistes le ramènent en France pour donner ses sentiments suite à la victoire d’Emmanuel Macron.

L’interrogé a tenu d’abord à rappeler qu’on ne doit pas beaucoup attendre des élections qui se passent chez les autres, les populations élisant leurs présidents pour régler leurs propres problèmes. Avant de faire son petit édito sur cette actualité : «Cette élection a par contre quelque chose de particulier, en ce sens qu’elle opposait monsieur Macron, qui est un social-libéral, comme l’UPC du reste, à madame Le Pen qui, depuis son engagement politique, a véhiculé des thèses de xénophobie, de racisme et de division. C’est dire que nous sommes quelque part content qu’un pays comme la France, qui véhicule un certain nombres de valeurs, n’ait pas succombé aux charmes de l’extrémisme. Et à l’UPC, nous sommes tout aussi heureux que quelqu’un qui se réclame du social-libéralisme soit porté à la tête du pays ».

Après avoir raccompagné son hôte de marque jusqu’à son véhicule, le chef de file de l’opposition se rendra compte que les journalistes l’attendaient toujours de pied ferme pour lui demander ce qu’il pensait aussi des dernières démissions du CFOP. Pour ceux qui ne le savent pas, le PEDN de Evrard Somda, le PTF d’Abdoul Salam Diallo, le Fasocrate de Gilbert Bouda et le PCDP d’Innocent Ouédraogo avaient annoncé leur départ. Argument avancé : Le CFOP serait de collusion avec le régime déchu pour la conquête du pouvoir.

Le Chef de file de l’opposition, très cinglant : «J’ai appris par hasard que quatre partis annonçaient qu’ils se désolidarisaient du CFOP. Quand on regarde les sigles de ces partis, il ne s’agit pas d’une surprise pour nous, car ce sont les mêmes qui avaient quitté l’ancien CFOP pour aller au Front républicain. Quand ils nous parlent de collusion avec l’ancien régime, ça me fait donc rire ! Ils sont mal placés pour parler de collusion alors qu’ils ont longtemps côtoyé l’ancien régime. Mieux, quand ils adhéraient à l’actuel CFOP, ils y ont trouvé le CDP et l’ADF-RDA qu’ils vouent aujourd’hui aux gémonies. Vous savez, tout cela fait partie des tentatives de sape du MPP qui essaie de récupérer, moyennant enveloppes, du menu fretin dont les leaders sont en manque de reconnaissance. Ceux qui ont quitté pèsent quoi ? C’est combien de militants ? Combien de conseillers ? ZERO ! Donc ils peuvent aller, même si je ne suis pas sûr qu’ils ne reviendront pas à l’opposition un jour, puisque habitués à naviguer».

Issa K. Barry
Commentaires

Titrologie



L`Observateur Paalga N° 8221 du 27/9/2012

Abonnez vous aux journaux  -  Voir la Titrologie
Sondage
Nous suivre

Nos réseaux sociaux


Comment