Oumarou Yugo, avec 54 voix sur 55, a été porté à la tête du bureau exécutif de la Fédération burkinabè de karaté-do (FBK) pour la période 2016-2020. C’était le samedi 6 mai 2017 lors de l’assemblée générale élective à Ouagadougou.
Après plus d’un an de période de transition, le karaté-do burkinabè a enfin une fédération. Lors de l’assemblée générale élective le samedi 6 mai 2017 à Ouagadougou, Oumarou Yugo, seul candidat à la présidence, a obtenu 54 voix sur 55. Il aura désormais donc la charge de conduire la destinée du karaté-do burkinabè pour la période 2016-2020. Pour le président du comité transitoire, Jean Yaméogo, c’est un plaisir pour lui d’arriver au bout, même s’il y’a toujours des dissidents. «J’ai fait tout ce que je pouvais. Tout doit pouvoir se régler. Une fois que la fédération est mise en place, si vous devez faire partie, il faut demander à être affilié car c’est la fédération qui est chargée du développement de la discipline. Par conséquent, toutes les associations qui ne rentrent pas dans le cadre des structures ne doivent plus exister». Sur les 80 électeurs potentiels, 55 sont venus exprimer leur voix. A la tête d’un bureau de 16 membres, Oumarou Yugo, avec pour slogan «Avec vous pour vous», n’exclut personne selon son programme de gouvernance mais bien au contraire, fort de sa connaissance du milieu et des hommes, il prend l’engagement de travailler avec tout le monde, toute la famille du karaté-do sans exclusive. Le programme de société du tout nouveau président du karaté-do burkinabè s’articule autour de 5 axes majeurs dont la réalisation permettra de redonner au karaté-do burkinabè, son lustre d’antan. En premier axe, Oumarou Yugo compte structurer la Fédération burkinabè de karaté-do (FBK). Il s’agit, entre autres, de l’assainissement du fichier des clubs et de la relance du partenariat. En axe deux, il prône la promotion du karaté-do de haut niveau avec objectif «Tokyo 2020».
Le 3e axe, promotion de la relève de karaté-do, envisage institutionnaliser des compétitions inter-écoles, l’adhésion du karaté-do à l’USSU-BF et l’ouverture des clubs dans les grandes écoles du pays. La promotion karaté-do féminin et du karaté inclusif constitue l’axe quatre avec entre autres, l’ouverture des clubs dirigés par des femmes et promouvoir l’intégration des personnes vivant avec un handicap. Enfin, dans le dernier axe, il est question de la promotion de l’arbitrage. La réalisation de tous ces axes suscite les moyens et Oumarou Yugo en est conscient. «Nos moyens seront de deux types. Les moyens humains qui mettent en profit tous les karatékas à travers les relations personnelles et les moyens financiers qui se matérialisent par le soutien de l’Etat auxquels nous allons trouver des partenaires pour nous accompagner», a-t-il confié.
Ollo Aimé Césaire HIEN