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Pôles de croissance : l’agriculture familiale à l’honneur de la première session
Publié le samedi 6 mai 2017  |  AIB
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© aOuaga.com par G.S
Présidence du Faso : le nouveau gouvernement prend contact avec le chef de l`Etat
Mercredi 13 janvier 2016. Ouagadougou. Présidence du Faso. Le nouveau gouvernement avec à sa tête le Premier ministre Paul Kaba Thièba a eu sa première prise de contact avec le chef de l`Etat Roch Marc Christian Kaboré. Photo : Hadizatou Rosine Coulibaly/Sori, ministre de l’économie, des finances et du développement




Ouagadougou– Le Comité national de pilotage des pôles de croissance tient sa première session de l’année ce vendredi 5 mai 2017 autour du thème «Agropoles et agriculture familiale : faire des agropoles un levier d’émergence d’exploitations familiales modernes et compétitives».

Au cours cette session présidée par la ministre de l’Economie, des Finance et du Développement, Hadizatou Rosine Coulibaly, vice-présidente du comité national de pilotage, il s’agit d’analyser la place de l’exploitation familiale dans les agropoles, de faire le point sur l’état de mise en œuvre des pôles de croissance, d’examiner et d’adopter les actions prioritaires pour accélérer le développement des pôles de croissance.

Le gouvernement burkinabè s’est engagé à transformer structurellement son économie en vue d’atteindre une croissance moyenne annuelle du PIB de 7,7% entre 2016 et 2020. Cela «grâce à une augmentation de la productivité du secteur primaire de 50% et du taux de commercialisation des produits agricoles (…) et grâce aussi à un accroissement de la part des produits agricoles transformés de 12% en 2016 à 25% en 2020», a affirmé la ministre.

Parmi les secteurs porteurs dans la mise en œuvre du Plan national de développement économique et social (PNDES) figure en bonne place le secteur agro-sylvo-pastoral, faunique et halieutique. La stratégie de cette mise en œuvre fait de l’approche pôles de croissance et de compétitivité un des leviers à actionner.

Ce secteur est caractérisé, selon la ministre, par sa faible productivité, sa faible résilience et sa faible connexion au marché, des faiblesses qu’il est nécessaire de corriger. Cela «passe par l’optimisation de l’exploitation du potentiel des terres irrigables dont à peine 14% sont aménagées, la modernisation des techniques de production et la transformation de la production».

Le secteur rural burkinabè emploie plus de 70% de la population active et reste dominé par les exploitations de type familial, peu productive et très dépendante de la pluviométrie. Il est donc indispensable de travailler à trouver des alternatives aux aléas climatiques, accroître la productivité, afin de combattre la pauvreté.

«L’agropole, en permettant d’intensifier la production agricole et de la connecter au marché, participe de l’amélioration de la productivité et de la valeur ajoutée. Il offre donc des moyens pour lever les obstacles à l’essor de l’exploitation familiale», a soutenu la ministre Coulibaly pour justifier le thème de la session.

Il est judicieux, selon elle, de se pencher sur le lien Agropoles-exploitation familiale au moment où la livraison des premiers périmètres aménagés de l’agropole de Bagré est imminente, et que les réflexions pour la construction des agropoles du Sourou et de Samandeni sont entamées.

En rappel, c’était le 5 juillet 2013 qu’un décret avait été pris instituant un dispositif institutionnel de pilotage des pôles de croissance au Burkina Faso avec deux sessions statutaires chaque année soit une par semestre. Le Premier ministre est le président et le ministre en charge de l’Economie assure la vice-présidence.

bl/ss
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