Des karatékas de 25 clubs se sont rencontrés, le dimanche 30 avril 2017 au Bushido-Ryu au 1200 Logements de Ouagadougou pour un stage de techniques. C’était une sorte de rentrée sportive pour ces athlètes.
Ils étaient environ 200 athlètes à prendre part à ce stage de rentrée sportive. " Nous avons essayé de travailler les techniques de base et rendre plus efficaces les techniques fondamentales telles que les bocages fondamentaux et les attaques fondamentales. Ensuite, nous avons constitué deux groupes ; les plus gradés et les moins gradés. Avec les plus gradés, on a essayé de travailler avec des techniques plus élaborées et les enchaînements de combat.
C’était vraiment élémentaire’’, a expliqué maître Adama Galbané. Selon maître Issaka Kaboré, vice-président du club de karaté-do Saint-Nazareth de Tanghin, c’est un stage de répétition de quelques techniques. " Nous sommes satisfaits au vu de l’enthousiasme et de l’abnégation des stagiaires. Le stage s’est déroulé dans le dojo du regretté maître Jean Simporé. Le choix du lieu n’est pas un choix du hasard. C’est pour honorer la mémoire de maître Jean Simporé pour ce qu’il a fait pour la discipline. Le stage vise aussi à amener les athlètes à fraterniser dès le jeune âge. Il ne faut pas que la jeune génération tombe dans la division que le karaté-do burkinabè connaît présentement’’, a-t-il ajouté. Tous ces 25 clubs ne figurent pas sur la liste de la Ligue du Centre. Donc, ils ne prendront pas part aux élections des nouveaux membres de la fédération prévues pour se tenir, demain samedi 6 mai 2017, à Ouagadougou. "Nous assisterons en spectateurs, en attendant de voir. Nous espérons que quelque chose de positif peut arriver. Personne n’a intérêt à écarter 25 clubs qui, du reste, sont les plus expérimentés avec, en leur sein, des champions nationaux et internationaux, lesquels ont fait l’histoire du karaté-do au Burkina Faso’’, a déploré maître Issaka Kaboré. Après cette rentrée sportive, d’autres stages seront organisés avec des techniques beaucoup plus sérieuses et des combats.
Fernand KOUDA