Les journaux burkinabè de ce vendredi, ont largement relayé la visite du président ghanéen au Burkina Faso, de même que le procès relatif à l’insurrection populaire, impliquant l’ex-président burkinabè Blaise Compaoré, ainsi que des ministres de son dernier gouvernement.
L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso arbore à sa Une : «Procès ex-ministres du gouvernement Tiao (Luc Adophe): pour la défense, la composition de la Cour est irrégulière».
Selon le journal, alors qu’on s’attendait à entrer dans le vif du sujet, après le renvoi du 27 avril dernier, le procès du dernier gouvernement de Blaise Compaoré pour complicité d’homicides volontaires et complicité de coups et blessures volontaires, a été à nouveau renvoyé au 8 mai prochain.
A ce sujet, Le Pays, un autre quotidien privé, affiche: «Procès de Blaise Compaoré et son dernier gouvernement», avant d’ajouter que l’avocat de Blaise Compaoré, «Me Pierre Olivier Sur (a été) récusé».
Pour sa part, Aujourd’hui au Faso affiche : «Procès de la répression de l’insurrection : la défense obtient le renvoi au 8 mai».
Le même journal renseigne que Me Pierre Olivier Sur qui comptait représenter son client lors du procès a dénoncé, «une erreur trop grave», lorsqu’il lui a été signifié qu’il ne pouvait pas parler au nom président Compaoré absent à l’audience.
Le confrère évoque cet aspect du procès dans son éditorial ‘’A brûle-pourpoint’’, titré: «Blaise Compaoré, Me Sur et l’article 417». «Comme il fallait s’y attendre, souligne le journal, l’ex-bâtonnier du Barreau de Paris, a vite endossé le cilice du muselé, tout en invoquant, les grands principes des droits de l’homme, et en prédisant la nullité au verdict si sa voix ne tonnait pas au prétoire».
Sur un tout autre plan, Aujourd’hui au Faso consacre sa manchette à la visite à Ouagadougou du président du Ghana, Nana Akufo-Addo.
A ce propos, le journal Le Pays informe que les 48 heures de Nana Akufo-Addo à Ouagadougou seront mises à profit pour « renforcer la coopération entre le Burkina et le Ghana».
Le quotidien national Sidwaya, pour sa part, fait remarquer que le président «Nana Akufo-Addo (est) à Ouagadougou pour "consolider" les relations historiques entre le Ghana et le Burkina Faso».
Ce journal montre à sa une l’image des présidents burkinabè Roch Marc Christian Kaboré et ghanéen Nana Akufo-Addo, sur le point d’échanger une poignée de mains.
ALK/cat/APA