Dans le cadre de la Semaine des énergies et énergies renouvelables d'Afrique (SEERA), les acteurs de l'environnement ont ouvert, le jeudi 4 mai 2017 à Ouagadougou, la 6e édition du Salon international de l'environnement et des énergies renouvelables de Ouagadougou (SIERO).
Les acteurs de l'énergie et de l'environnement veulent faire face aux crises énergétiques et assurer un développement durable du continent africain par la résilience et la mutualisation des efforts afin de juguler les problèmes liés au changement climatique. C'est dans cette optique, que s'est ouvert, le jeudi 4 mai 2017 à Ouagadougou, la 6e édition du Salon international de l'environnement et des énergies renouvelables de Ouagadougou (SIERO), sous le thème : «Collectivités territoriales et changement climatique en Afrique». Pour le directeur de cabinet du ministre de l'Environnement, de l'Economie verte et du changement climatique, Rasmané Ouédraogo, représentant son ministre Batio Bassière, le SIERO est la plateforme idéale pour échanger sur les grandes questions environnementales mais aussi, celles liées au changement climatique. Selon lui, face aux perturbations climatiques, l'humanité est en passe de s'interroger sur ce qui sera son futur. "De quoi sera fait notre lendemain?" s'est interrogé M. Ouédraogo. Pour trouver des réponses sinon des solutions à cette problématique, les autorités politiques en charge de l'environnement au Burkina Faso ont invité l'ensemble des populations à s'engager dans l'élaboration des stratégies et des initiatives promouvant l'énergie de façon durable. Ainsi, le salon de Ouagadougou, pour sa part, se veut une initiative complémentaire de toutes les actions entreprises par le gouvernement et des institutions régionales en matière de promotion des énergies renouvelables et de sensibilisation à la protection de l'environnement. Par ailleurs, de l'avis du représentant du ministre de l'Environnement, l'implication des responsables des collectivités territoriales va permettre d'informer et de sensibiliser le maximum de citoyens aux enjeux des énergies du moment ainsi que à la thématique du changement climatique et du développement durable. Dans le même ordre d'idée, le coordonnateur du SIERO, Cheick Omar Yéyé, a qualifié le salon de vitrine de l'action institutionnelle pour promouvoir et vulgariser les techniques et technologies relatives au secteur de l'environnement, de l'eau et des énergies renouvelables au Burkina Faso. Optimiste, le coordonnateur a rassuré que la fédération des efforts va favoriser plus de recherches et d’innovations dans lesdits secteurs. Mieux, le SIERO de par ses conférences- débats et expositions constitue du point de vue des initiateurs un espace privilégié de partage d'expériences et un cadre de réflexion pour les défenseurs de l'environnement. Pour toucher du doigt les innovations dans le domaine des énergies, les autorités, ont, après l'ouverture du salon, visité les stands d'exposition essentiellement composés d'outils et de matériaux technologiques, énergétiques et de consommables bio.
Wanlé Gérard COULIBALY
Mariam CONGO
(Stagiaire)