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Jazz à Ouaga, 25e édition : une Britannique à Ouaga
Publié le mercredi 3 mai 2017  |  L’Observateur
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© Autre presse par DR
Jazz à Ouaga, 25e édition : une Britannique à Ouaga




Née au sud des Etats-Unis au 19e siècle, cette musique est en train d’entrer dans les habitudes des mélomanes burkinabè et ce, grâce au festival Jazz à Ouaga. 25e du genre, le festival a ouvert ses portes le vendredi 28 avril dernier à l’Institut français avec le virtuose burkinabè Bill Aka Kora et la star britannique Joyce Stone. Et le défi reste le même au fil des années : présenter un plateau de référence et attirer un public de plus en plus jeune.

Au fil des années, Jazz à Ouaga est devenu une référence en Afrique. Vingt-cinq ans à célébrer la vie, la liberté, toutes les formes de la culture, à en croire Marine Leloup, la directrice de l’Institut français, structure fondatrice du festival. Une vision largement partagée par Abdoulaye Diallo Menez qui souligne au passage ceci «Vingt-cinq ans de travaux d’irrigation du jazz dans les habitudes musicales des Burkinabè». Selon le président du festival, le défi, d’année en année, a été de présenter un plateau artistique de référence et d’attirer un public de plus en plus jeune.

«Un quart de siècle au profit de la culture», c’est sous ce thème que Jazz à Ouaga 2017 se tient au Faso, avec à l’ouverture une mégastar, la Britannique Joyce Stone, qui est à plus de 15 000 000 d’albums vendus dans le monde, et la légende burkinabè, le roi du djongo, Bill Aka Kora. Un spectacle de très haut niveau, digne des plus grandes scènes américaines. «Quel bonheur de pouvoir voir se produire Joyce Stone à moins de trois euros à Ouaga alors qu’en Europe, il faut débourser pratiquement une centaine d’euros pour assister à ses concerts», s’émerveille cet Européen, heureux de prendre part au festival.

Bill Aka Kora et le Djongo System ont mis le feu dans la salle de spectacles de l’Institut français avec son répertoire riche. Blues, soul, djongo… le Gunrunsi a fait vibrer le public venu nombreux puisque le Grand Méliès a refusé du monde. Une prestation de niveau international, a fait remarquer ce jeune mélomane venu de Pissy. Quant à la Britannique, elle a surpris par l’énergie qu’elle dégage malgré son physique svelte et en apparence fragile. Dans sa robe violette, nus pieds, avec sa voix, elle atteint toutes les octaves et met la salle en transe. Comme orchestre, son guitariste qui l’accompagne dans une parfaite complicité au point que l’on est tenté de se demander si un chanteur a forcément besoin de tout un ensemble musical pour être performant.

C’est dans cette fusion de musique énergique et d’ambiance féérique que le top de départ de ce 25e rendez-vous culturel a été donné. Jazz school au musée national, concours jazz performance, village du festival…, l’offre du 25e festival est riche et n’attend que les festivaliers.
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