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Carburants alternatifs dans l’aviation civile : L’OACI prospecte le potentiel
Publié le mardi 2 mai 2017  |  Sidwaya
Didier
© Présidence par DR
Didier Moukalan chez le président du Faso, Roch marc Christian Kaboré
Le président du Faso, Roch marc Christian Kaboré, a reçu en audience, le vendredi 28 avril 2017 à Kosyam, le coordonnateur du projet de l’Organisation de l’aviation civile internationale-Union européenne (OACI-UE), Didier Moukalan.




Le président du Faso, Roch marc Christian Kaboré, a reçu en audience, le vendredi 28 avril 2017 à Kosyam, le coordonnateur du projet de l’Organisation de l’aviation civile internationale-Union européenne (OACI-UE), Didier Moukalan.

Le coordonnateur du projet de l’Organisation de l’aviation civile internationale-Union européenne (OACI-UE), Didier Moukalan, était chez le président du Faso dans la matinée du vendredi 28 avril 2017. Après des échanges à huis clos avec le chef de l’Etat, celui-ci s’est confié à la presse à sa sortie de Kosyam : «Nous sommes venus présenter le projet OACI-UE qui est en cours dans 14 pays, dont le Burkina est le seul pays de l’Afrique de l’Ouest bénéficiaire, au président du Faso Roch Marc Christian Kaboré». Selon l’hôte du palais, le projet OACI-UE qui a débuté en 2014 est actuellement à l’étape de la soumission des plans d’actions par les Etats bénéficiaires. Aussi, a-t-il fait savoir, l’Etat burkinabè a été doublement chanceux, car il a été sélectionné dans la mise en œuvre dudit programme pour un appui complémentaire. «Le pays a été retenu pour bénéficier d’un accompagnement supplémentaire pour la mise en œuvre de deux autres mesures dans le domaine de l’aviation civile, à savoir les procédures de descente et de montée continues dans l’aviation civile et l’autre sur une étude de faisabilité des carburants alternatifs», a souligné M. Moukalan. Des mesures pour lesquelles, a-t-il poursuivi, l’organisation a besoin du soutien et de l’accompagnement du chef de l’Etat afin de les conduire avec succès. De l’avis du coordonnateur de l’OACI-UE, une fois ces mesures actées, elles vont permettre dans un premier temps de réduire considérablement les émissions des gaz carboniques (CO2) au Burkina Faso et dans les autres Etats bénéficiaires comme l’a recommandé la communauté internationale face au changement climatique. Le projet va, dans un second temps, contribuer à l’amélioration des conditions des populations et à la lutte contre la pauvreté.

Beyon Romain NEBIE
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