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Fête de travail au Burkina: les organisations syndicales exigent 25% d’augmentation salariale
Publié le mardi 2 mai 2017  |  AIB
L`Unité
© Autre presse par Aboubakar Sanfo
L`Unité d`action syndicale (UAS) a tenu une assemblée générale dans l`après-midi du 15 avril 2016 à la Bourse du travail de Ouagadougou sur l`état de mise en oeuvre des engagements du gouvernement vis-à-vis des syndicats




Ouagadougou - Les organisations syndicales des travailleurs du Burkina Faso exigent une augmentation des salaires et pensions de 25% pour compter de janvier 2017, ont-ils fait savoir dans leur cahier de doléances à l’occasion de la fête de travail célébrée ce jour.

Il s’agit du premier point du volet «pouvoir d’achat et des conditions de vie et de travail» contenu dans le cahier de doléances du 1er mai 2017 qui comporte au total 41 points.

Les autres points du document dont l’AIB a reçu copie, concernent, entre autres, la suppression de la TVA (Taxe sur la valeur ajoutée) sur les prêts bancaires contractés par les travailleurs, le relèvement du SMIG (Salaire minimum interprofessionnel garanti) à 50.000 FCFA.

Les syndicats exigent aussi, «la mise en œuvre de l’ensemble des engagements pris à l’issue des rencontres annuelles gouvernement/syndicats des années 2015 et 2016 au plus tard le 31 décembre 2017».

A l’occasion du cette journée du 1er mai 2017, les responsables syndicaux ont organisé à Ouagadougou une marche meeting.

Ils étaient des centaines de marcheurs à prendre d’assaut certaines artères de Ouagadougou, à l’occasion de ce 1er mai, fête du travail, répondant ainsi à l’appel des organisations syndicales des travailleurs.

Ils sont partis de la Place de la Nation à la Bourse du Travail en passant par, entre autres, l’avenue de la Nation, le Rond-point des Nations unies, l’Avenue du Dr Kwamé Nkrumah, l’Avenue de la Cathédrale.

Durant la marche, les participants ont scandé des slogans, brandi des pancartes et des banderoles, etc.

Avant d’entamer la marche, les responsables syndicaux ont remis au ministre en charge de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale, Pengdwendé Clément Sawadogo, une plate-forme minimale comportant 13 points.

L’un des points porte sur «la révision de l’article 57 du code des impôts en vue de l’exonération de l’IUTS (Impôt unique sur les traitements et salaires, Ndlr) sur les primes et indemnités des travailleurs du publics, du parapublic et du privé».

A l’issue de la marche, les responsables syndicaux ont animé un meeting à la Bourse de travail de Ouagadougou. A l’occasion, le président du mois des centrales syndicales, Yamba Georges Koanda a livré le message à l’occasion du 1er mai 1017.

Le message porte la signature des responsables syndicaux membre de l’Unité d’action syndicale (UAS), des Centrales syndicales du Burkina comprenant six organisations et des syndicats autonomes au nombre d’une quinzaine.

Chaque 1er mai, la communauté internationale commémore la journée du travail dont c’est la 131e journée cette année. Au Burkina Faso, à l’instar d’autres pays du monde, cette journée est fériée, chômée et payée.

La journée tire son origine des combats du mouvement ouvrier aux Etats unis d’Amérique (USA) pour obtenir la journée de huit heures, à la fin du XIXe siècle, plus exactement, le 1er mai 1886.

Agence d’Information du Burkina

ak/ata


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