APA - Les organisations syndicales des travailleurs du Burkina Faso exigent une augmentation des salaires et pensions de 25% pour compter de janvier 2017, ont-ils fait savoir dans leur cahier de doléances à l’occasion de la fête de travail célébrée ce jour.
Dans le document dont APA a reçu copie, les doléances concernent aussi, entre autres, la suppression de la TVA (Taxe sur la valeur ajoutée) sur les prêts bancaires contractés par les travailleurs, le relèvement du SMIG (Salaire minimum interprofessionnel garanti) à 50.000 FCFA.
Les syndicats exigent également, «la mise en œuvre de l’ensemble des engagements pris à l’issue des rencontres annuelles gouvernement/syndicats des années 2015 et 2016 au plus tard le 31 décembre 2017».
A l’occasion de la commémoration de la journée du 1er mai 2017, les responsables syndicaux ont organisé à Ouagadougou une marche meeting.
Ils étaient des centaines, voire des milliers de marcheurs à prendre d’assaut certaines artères de Ouagadougou, répondant ainsi à l’appel des organisations syndicales des travailleurs.
Durant la marche, les participants ont scandé des slogans, brandi des pancartes et des banderoles, etc.
Avant d’entamer la marche, les responsables syndicaux ont remis au ministre en charge de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale, Pengdwendé Clément Sawadogo, une plate-forme minimale comportant 13 points.
Le message porte la signature des responsables syndicaux membre de l’Unité d’action syndicale (UAS), des Centrales syndicales du Burkina comprenant six organisations et des syndicats autonomes au nombre d’une quinzaine.
Chaque 1er mai, la communauté internationale commémore la journée du travail dont c’est la 131e journée cette année. Au Burkina Faso, à l’instar d’autres pays du monde, cette journée est fériée, chômée et payée.
La journée tire son origine des combats du mouvement ouvrier aux Etats unis d’Amérique (USA) pour obtenir la journée de huit heures, à la fin du XIXe siècle, plus exactement, le 1er mai 1886.
ALK/od/APA