Le Premier ministre, Paul Kaba Thiéba, en séjour en Arabie Saoudite, a échangé, le mardi 25 avril 2017, avec des responsables de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), anciennement appelée Organisation de la conférence islamique, au siège de l’institution.
Une mission du gouvernement du Burkina Faso est allée renouveler l’engagement du pays à jouer pleinement son rôle au sein de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) dont le siège est à Djeddah en Arabie Saoudite. «Nous voulons renforcer notre participation à la promotion de cette organisation. Nous sommes venus également discuter avec les responsables de l’Organisation de la coopération islamique de l’état de la coopération entre le Burkina Faso et l’OCI sur tous les plans», a expliqué le chef de la délégation, le Premier ministre Paul Kaba Thiéba. Celui-ci était accompagné des ministres en charge des affaires étrangères, Alpha Barry, des infrastructures, Eric Bougma, de la femme Laure Zongo/Hien, de la santé, Stanislas Méda, de cadres de l’administration économique, financière et diplomatique burkinabè, ainsi que de l’ambassadeur du Burkina en Arabie Saoudite et du Consul général à Djeddah. Le Secrétaire général adjoint des affaires politiques de l’OCI, Abdallah Abderrahmane Alim, a bien accueilli cette démarche et a déclaré que son organisation a beaucoup de considération pour le «pays des Hommes intègres» par rapport à sa position sur les préoccupations du monde islamique.
«L’OCI toujours aux côté du Burkina Faso»
«Le Burkina Faso est un membre très actif de l’OCI et nous avons parlé de sa participation au prochain conseil des ministres des Affaires étrangères, de la situation sociopolitique qui y prévaut, du terrorisme, etc.», a-t-il relevé.
L’Organisation de la coopération islamique comporte deux volets : le volet politique et le volet économique. Au niveau économique, le Burkina Faso bénéficie d’un certain nombre de projets portés par l’organisation. L’OCI intervient dans le pays à travers des institutions comme la Banque islamique de développement (BID), le Centre de développement du commerce, mais aussi avec le Programme spécial pour le développement de l’Afrique, dans le domaine de la santé, de l’éducation, des transports, selon son directeur général des affaires économiques, Doudou Lo. Au plan politique, il s’agit de renforcer la coopération bilatérale entre les pays- membres sur les questions préoccupantes du monde comme la paix et la lutte contre le terrorisme. A ce propos, le ministre Alpha Barry a rappelé les grandes actions menées par le Burkina en collaboration avec d’autres pays-membres. Il a évoqué la participation du Burkina à la MINUSMA, le G5 Sahel, les opérations conjointes frontalières entre le Mali, le Niger et le Burkina, la coalition anti-terroriste lancée par l’Arabie Saoudite. Ce fut également l’occasion de solliciter l’accompagnement de l’OCI aux initiatives burkinabè au niveau des instances internationales. A ce sujet, le directeur chargé des affaires africaines de la direction générale des affaires politiques, Yahya Lawal, a rassuré ses hôtes que l’Organisation de la coopération islamique sera toujours aux côtés du Burkina Faso pour qu’il soit prospère et qu’il puisse assumer le rôle qu’il a toujours joué. Le Premier ministre a saisi cette opportunité pour remercier l’organisation d’avoir choisi le Burkina Faso pour abriter en 2018, la conférence islamique sur les femmes. Le Burkina Faso est membre de l’Organisation de la coopération islamique depuis 1975.
Boureima
LANKOANDE
Envoyé spécial à Djeddah (Arabie Saoudite)