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Accusations de manipulation par l’industrie du tabac : l’AEEEF envisage une action judiciaire contre les anti-tabac
Publié le mardi 25 avril 2017  |  aOuaga.com
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© aOuaga.com par Alexis Omer
Education : une association d’élèves et étudiants contre la perturbation des cours à Bobo-Dioulasso
L’Association des élèves et étudiants pour l’émergence du Faso (AEEEF) a animé une conférence de presse, le 6 avril 2017 à Bobo-Dioulasso, sur les appels à la grève à l`occasion du procès, le 11 avril prochain, contre la firme de tabac MABUCIG




Les termes du communiqué conjoint publié par ACONTA et le REJAT/BF intitulé « l’industrie du tabac manipule les élèves » ne plaisent pas à l’Association des élèves et étudiants pour l’émergence du Faso (AEEEF) et à la Coordination régionale des délégués généraux des Hauts-Bassins (CDG/HB). Elles l’ont signifié au cours d’un point de presse, le 19 avril 2017 à Bobo-Dioulasso.

Les conférenciers ne sont pas passés par quatre chemins pour exprimer leur indignation face à ce qu’ils considèrent comme une diffamation. Le communiqué conjoint en question, publié le 7 avril 2017, qualifie la sortie médiatique des élèves d’hasardeuse et attribue également le qualificatif d’élèves manipulés, à la solde de l’industrie du tabac.
Interloqués indignés et offensés par cette mise en accusation qui porte atteinte à leur crédibilité, leur réputation, le comité directeur de l’Association des élèves et étudiants pour l’émergence du Faso (AEEEF) et de la Coordination des délégués généraux (CDG/HB), après concertation, projettent d’entamer une action judiciaire contre les signataires du communiqué.
Les animateurs du point de presse considèrent Afrique contre le tabac (ACONTA) et le Réseau des journalistes pour la lutte anti-tabac au Burkina Faso (REJAT-BF) comme des acteurs de troubles en milieu scolaire voire de connivence avec des entités extérieures pour destituer les entreprises nationales en vue de satisfaire des intérêts occultes.
L’objectif de cette rencontre avec les hommes de médias visait aussi, selon Oumar Traoré et ses camarades, à témoigner leur gratitude à la communauté éducative notamment les élèves et étudiants de la ville de Sya pour avoir suivi les consignes données lors de la conférence de presse du 6 avril 2017. L’AEEEF et la CDG/HB avaient, en effet, demandé à leurs camarades de se démarquer des appels et messages invitant au boycott des cours, le 11 avril, à l’occasion du procès du ministère de la Santé contre la Manufacture burkinabè des cigarettes (MABUCIG).

Correspondance particulière de Alexis Omer
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