Alors que son mentor et une partie de ses cadres sont jugés cette semaine par la Haute cour de justice à Ouagadougou pour la répression de l'insurrection populaire d'octobre 2014, le parti de Blaise Compaoré est toujours en pleine restructuration.
Nombre d’entre eux étaient d’influents responsables du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP). À partir de jeudi 27 avril, les membres du dernier gouvernement de Blaise Compaoré et ce dernier seront jugés par la Haute cour de justice pour leur rôle présumé dans la répression meurtrière de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014.
Poursuivis pour complicité de coups et blessures volontaires et homicide volontaire, ils encourent jusqu’à la peine de mort – même si celle-ci n’est plus appliquée dans le pays depuis de nombreuses années. Exilé à Abidjan, l’ancien président, lui, sera absent et donc jugé par contumace.
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