L’Association patronale des hôteliers et restaurateurs du Burkina (APHRB) a organisé, le jeudi 20 avril 2017 à Ouagadougou, une conférence de presse pour décliner les grandes lignes de la première édition de la Vitrine internationale du tourisme, de l’hôtellerie et de la restauration de Ouagadougou (VITHRO).
Du 28 avril au 5 mai 2017, Ouagadougou accueillera la première édition de la Vitrine internationale du tourisme, de l’hôtellerie et de la restauration de Ouagadougou (VITHRO). L’information a été donnée aux journalistes, le jeudi 20 avril 2017 à Ouagadougou, par l’Association patronale des hôteliers et restaurateurs du Burkina (APHRB). Le coût total de cette première édition du VITHRO s’élève à 46 millions de FCFA et va se tenir sur le thème «Quelles stratégies pour une relance du tourisme interne». A ce titre, un carnaval, une journée du Roi, une exposition, des excursions touristiques et des conférences-débats vont composer cette rencontre. Selon le président de l’APHRB, Pierre Célestin Zoungrana, la VITHRO est une vitrine pour présenter aux Burkinabè et aux autres pays les fortes potentialités du Burkina Faso en matière touristique, hôtelière et gastronomique. Il a souligné que cette première édition ambitionne de présenter au public les opportunités qui existent entre les structures en tant que lieux de retrouvailles et de distraction. «Il s’agit de fédérer les initiatives destinées à la promotion du tourisme afin de faire un événement de portée internationale», a-t-il précisé. De son avis, la VITHRO va permettre de tisser des liens de partenariat et d’annoncer les mesures préférentielles que pratiquent les hôtels. A en croire M. Zougrana, environ 500 établissements touristiques d’hébergement emploient 3000 personnes. Et d’ajouter qu’en 2015, le Burkina Faso a accueilli 474 585 touristes pour une recette de 61 milliards de FCFA. Cependant, le président de l’APHRB a indiqué que le domaine de l’hôtellerie rencontre des difficultés qui plombent son épanouissement alors qu’il demeure un secteur économique important dans le développement socio-économique de tout pays. Il a cité, entre autres, la forte imposition de la TVA, le prix élevé du visa pour les touristes entrant au Burkina Faso, le coût élevé des charges de fonctionnement et la montée du terrorisme dans la sous-région. Les questions des journalistes ont porté sur l’existence du Salon international du tourisme et de l’hôtellerie de Ouagadougou (SITHO), et la question sécuritaire. A entendre, le président de l’APHRB, la VITHRO n’est pas une activité de trop car certains pays de la sous-région possèdent plusieurs salons. Pour lui, la VITHRO a pour but de faire connaître les restaurants et amener la population à consommer les produits locaux. «C’est ce que l’on appelle le tourisme intérieur», a-t-il mentionné. Quant à la question sécuritaire, il a rassuré que des mesures vont être prises car le tourisme et l’insécurité ne font pas bon ménage. M. Zoungrana a par ailleurs affirmé que l’APHRB travaille à une image d’une hôtellerie compétitive afin de garantir la qualité des prestations de services.
Armelle COMPAORE