Malgré la traque acharnée des services de renseignements français, américains et ouest-africains, les groupes islamistes sont toujours actifs dans la sous-région du Sahel. Et se paient même le luxe de narguer les autorités.
«Si on le trouve, on le liquide ! » Depuis le déclenchement de l’opération Serval, au Mali, en janvier 2013, cette phrase lapidaire, toujours prononcée off the record, revient régulièrement dans la bouche de hauts responsables français, dès qu’il est question du Touareg Iyad Ag Ghaly. « Il nous faut juste le dénicher… », ajoutent-ils souvent.
Voilà en effet des années que le chef d’Ansar Eddine, tel un fennec connaissant le moindre terrier de l’immensité saharienne, parvient à déjouer toutes les tentatives de neutralisation. Le 2 mars, après plusieurs mois de silence radio, il s’est même payé le luxe d’apparaître dans une vidéo aux côtés des principaux chefs jihadistes opérant au Mali.
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