Ouagadougou (Burkina Faso) - Les quotidiens burkinabè, parvenus à APA ce mercredi matin, ont largement commenté le mouvement d’humeur au sein de la police nationale.
Ainsi, le quotidien national Sidwaya met en exergue : «Grogne à la police: Des éléments réclament la tête du DG», informant que des agents de la Compagnie républicaine de sécurité (CRS) mécontents, ont improvisé un sit-in, hier mardi, devant leur groupement central.
De son côté, le journal Le Quotidien arbore en première page: «Mouvement d’humeur des CRS à propos des services payés: La démission du DG de la police exigée».
Le même journal rapporte les propos des policiers mécontents qui disent ceci: «C’est le plan A qui est enclenché. Le plan B est très dangereux et nous souhaitons ne pas en arriver là».
A lire le confrère, les agents de la Compagnie républicaine de sécurité n’ont pas assuré la sécurité devant les structures privées dans le cadre des services payés de la police nationale, le mardi 28 avril 2017.
«Ils exigent la transparence dans la gestion des services payés avec en toile de fond une meilleure rémunération des prestations dans les structures privées. Par ailleurs, ils exigent la démission du DG de la police nationale», relate Le Quotidien.
Pour sa part, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso arbore en sa manchette: «Sit-in CRS: +Nous avons un plan B même C si besoin…+», citant les policiers manifestants.
Quant à Aujourd’hui au Faso, il mentionne en sa manchette que: «Simon Compaoré tente de calmer le jeu».
Le ministre d’Etat, ministre en charge de la Sécurité, Simon Compaoré a rencontré, hier mardi 18 avril 2017 à Ouagadougou, des agents de la police nationale, suite à un mouvement de contestation dans le corps.
«Il a expliqué les actions qu’il a entreprises au profit des policiers, avant d’inviter ceux qui ont déserté leurs postes à reprendre le boulot dès ce mercredi», rapporte le journal.
A ce sujet, L’Observateur Paalga fait remarquer que «Simon se dit déçu de certains de ses policiers».
Le Pays rapporte les propos du ministre Simon Compaoré qui dit ceci: «Je vous invite à reprendre le travail».
ALK/of