Créée en 2003, l’Association Somwaya contribue au développement de la coopération décentralisée entre le Congo et le Burkina Faso. Membre du réseau investir en Afrique, Somwaya soutient les projets de ses membres dans le cadre de l’élevage et l’agriculture. En prélude à la foire qu’elle organise les 15 et 16 avril prochain à Nemnin à quelques encablures de Ouagadougou, Charles Nzamba, président de ladite association, revient ici sur la vie de Somwaya et l’importance de cette foire.
Fasozine: quelles sont les activités que votre association a déjà mené depuis son existence ?
Depuis 2003, l’association Somwaya a monté une ferme d’élevage dans la commune rurale de Niou sur la route de Yako. Nous avons réalisé une ferme à Houndé sur la route de Bobo-Dioulasso, une autre dans la périphérie de Ouagadougou. Nous avons également réalisé un projet de maraichage à Laye pour la culture de l’oignon et des réalisations dans l’immobilier.
A quoi répond la foire que vous organisez ?
Nous avons programmé cette activité en vue de contribuer au développement du quartier Nemnin. Nemnin étant un quartier en devenir, il est de notre devoir de contribuer à son développement et à sa renommée en tant qu’originaires de la localité. Il s’agit pour nous de réaliser un évènement chaque année et qui s’appellera la fête de Nemnin. Les gens viendront exposer et échanger pendant quatre jours. Il y aura aussi des animations culturelles, des jeux, l’objectif principal étant de créer le brassage entre les populations autochtones, les commerçants, les autorités et surtout les autres peuples.
Quelles seront les activités phares de cette foire ?
Il y aura une exposition-vente, de la musique, des jeux, des matchs de football, une course cycliste féminine. Il y aura également la présence des communautés congolaise, béninoise, togolaise comme invitées.
Quel est l’état des préparatifs ?
Les préparatifs avancent très bien et nous saluons le soutien des autorités à divers niveaux.
Perçoit-on déjà un engouement autour de l’évènement ?
Nous avons plusieurs inscrits au niveau des exposants. Les autorités locales ont manifesté leur volonté de participer activement à la fête et nous leur en sommes encore une fois reconnaissants.
Au-delà du Burkina quelles sont les actions que vous menez du côté du Congo dans ce cadre ?
Nous faisons justement le lancement ici au Burkina Faso, mais peut-être qu’en 2018 ce sera au Congo. Nous comptons réaliser cet évènement au Burkina et au Congo de façon alternée. Nous demandons aux populations de sortir pour soutenir cette activité qui, selon les autorités locales, est très bonne. Il faut préciser aussi que nous réalisons cette activité dans le cadre de la coopération et l’amitié entre le Congo et le Burkina. Nous demandons donc que les uns et les autres mettent la main à la pâte pour la consolidation.