Ouagadougou- La Ligue pour la défense de la démocratie et des droits de l’homme(LDH) vient de voir le jour, en vue de défendre les nouveaux droits humains relatifs à la cybercriminalité, de l’environnement et de l’enfance pour le bien-être des populations au Burkina Faso, a-t-on appris mardi, lors d’une conférence de presse animée par les premiers responsables de la structure.
«Il s’agit pour nous de défendre les nouveaux droits de la cybercriminalité, de l’environnement de l’enfance et de la femme de sorte à ce qu’il n’existe plus la violation de ces droits au Burkina Faso», a expliqué le président de la LDH, Salifou Kaboré.
M. Kaboré qui était face aux journalistes, mardi après-midi à Ouagadougou, pour présenter sa structure, a souligné que l’objectif principal poursuivi par son association est la promotion de la démocratie et des droits de l’homme au pays des Hommes intègres.
«Nous allons mener des activités de formations, de sensibilisations et de plaidoyers pour permettre aux populations de s’approprier de leur droits sur le terrain», a-t-il confié.
Pour lui, cette initiative de la LDH permet également de promouvoir la culture des droits de l’homme et de la démocratie au Burkina Faso.
Il a, en outre, expliqué que son association possède une «riche expérience » car beaucoup d’adhérants ont milité dans diverses organisations (syndicales, religieuses, civiles) et cela va contribuer à l’éveil des consciences des citoyens burkinabè en matière de droits humains.
Saisissant l’opportunité, le premier responsable de la structure a, par ailleurs, signalé que la LDH va se prononcer dans les jours à venir sur certains sujets tels que les Kolgwéogo (groupe d’autodéfense, Ndlr) et la réconciliation nationale et la vie chère qui font «couler beaucoup d’encre et de salive».
Au sujet des élections municipales complémentaires prévues pour le 28 mai 2017, la nouvelle association entend attirer l’attention des décideurs politiques sur la préservation de la paix qui est le socle de développement d’un pays.
«Nous allons mener nos activités par nos propres fonds de sorte à promouvoir les droits de l’homme dans notre pays», a- t-il soutenu.
Le président de la LDH a aussi signifié que son association compte sur son bureau de quinze membres et des points focaux internationaux (Côte d’Ivoire, Mali, Sénégal..) pour atteindre les résultats escomptés.
Créée le 17 février 2017, la LDH est une association à but non lucrative attend faire de la défense des droits humains son cheval de bataille au Burkina Faso.
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